Pour ceux qui avait eu l’envie, le goût ou la possibilité d’aller voir le stade de Vaires sur marne (Seine et marne) avant les compétitions olympiques, ils seraient restés ébahis quand les spécialistes français du Kayak-cross s’entraînaient.

Dans un milieu ou le coup de pagaie dans l’eau se fait en silence, voire en ordre quand vous regardez la fluidité d’un huit, debout sur la terrasse de Vaires, vous entendez un grand clac sonore et vous voyez des kayaks, plonger de trois mètres plus haut, nez le premier, dans un flot d’eau remuant, faisant penser aux rapides de l’Ardèche, juste après la descente des eaux de pluie, courant Pâques.

Cela remue mais n’inquiète pas l’Ardéchoise Angèle Hug.

Cela remue et la 10e position d’Angèle Hug (24 ans), ne pouvait pas laisser envisager une médaille en cross, compte tenu que la première place du 3 août avait été pris par la française Camille Prigent (26 ans). Cette dernière éliminée en quart de finale, deux jours après, n’a pu que regarder, Angèle HUG, sur sa cinquième et dernière course, jouer la médaille d’Or dans uen course à quatre, comprenant Noemie Fox, australienne, Or, l’anglaise Kimberley Woods, doublé médaillée de Bronze (monoplace Kayak) aux Jo de Paris 2024 et l’allemande Elena Lilik, qui prendra l’argent sur le monoplace.

Du beau monde et le gain reviendra à celles qui en avaient le plus besoin, faute d’autres médailles. L’or pour Noemie Fox, et l’argent pour Hug angèle. Quatrième et dernière sur le parcours pour arriver à s’imposer au dernier obstacle, voyant la seconde, bloquée en face par le courant contraire qui l’immobilisait.

Angèle Hug, regardez la course : « Pousse toi de là que je m’y mette ! »