Estelle Mossely, boxeuse de 31 ans, sélectionnée pour les JO de Paris dans la catégorie des poids légers (-60 kgs) fait partie des nombreuses athlètes de haut niveau ayant décidée de continuer sa pratique après une maternité ou après un arrêt.

Pour la boxeuse française, star des JO de Rio (2016) en ayant gagné la médaille d’Or aux mêmes olympiades que son fiancé, Tony Yoka, le combat a été inégal et les juges, dès sa première montée sur le ring au Parc des Expositions de Villepinte, lui ont préféré son adversaire (4-0), l’Américaine Jajaira Gonzalez, lui infligeant un point de pénalité lors du second round.

Une adversaire, bronze au Pan Américan, lui permettant sa sélection est tombée au tour suivant, face à Beatriz Ferreira sur le score disputé et partagé de (2-3).

voir le combat ici :

Revenue pourtant avec des espoirs après une médaille de bronze aux jeux européens de 2013, l’ingénieure travaillant chez Allianz dans le domaine large de la conception et du développement a su analyser avec pragmatisme son combat : «J’ai pas su faire ce qu’il fallait face à cette agressivité. Je suis pas en dessous d’elle techniquement parlant, mais physiquement parlant oui», raconte Mossely, encore essoufflée après sa défaite face à une Américaine ultra-offensive, huée tout le match. «J’ai donné le maximum. J’avais pas mes jambes, je ne sais plus boxer malheureusement. J’étais en total déséquilibre entre le haut et le bas.»

Mère de deux enfants nés en 2017 et 2020, mariée à Tony Yoka en 2018, elle divorce fin 2021 ; présidente de l’Observatoire européen du sport féminin, accompagnant les sportives de haut niveau, crée en 2017, elle était très présente sur l’émission de France 3 « Jeux citoyens », une quotidienne en prélude aux JO de Paris.

Elle annonce réfléchir à son avenir sportif.

William Commegrain Lesfeminines.fr