Les Mondiaux d’athlétisme sont les premiers signes des prochains JO à Paris 2024.

Dans un stade flambant neuf, la quasi-totalité des athlètes mondiaux viennent s’exprimer à Budapest où les spectateurs semblent bien présents. Des performances faites dans un son dispersé et variant d’une foule du fait que les spectacles, disséminés à chaque coin du stade entre les lanceurs et la hauteur, pour devenir grognant, puissant quand les coureurs, réunissant l’ensemble dans le tour de piste, mettent leurs pointes sur le stade.

Une ambiance de Jeux Olympiques comparée aux silences habituels des différents championnats nationaux.

Les fans se réunissent par spécialité. Les billets sont pris pour voir cette épreuve plutôt qu’une autre ce qui donne à chacune, la ferveur des connaisseurs qui dans ce sport, s’expriment comme des fans. Passionnément à l’image des lancers, grondant surprenant avec l’exploit du Canadien . Puis deçi-delà, des grappes de supporters par pays, avec leurs drapeaux, souvent proches des athlètes, entourant les coaches, tels des sphinx, calmes à l’extérieur, bouillonnant à l’intérieur.

Le bruit serait un murmure s’ils n’intéressaient que les nations mais le fan d’athlétisme a abandonné depuis longtemps, l’exclusivité nationale (sur 198 participants, seuls 26 pays ont obtenu au moins une médaille) compte tenu que les performances sont rarement la domination d’une seule nation (les USA dominent avec 12 médailles, mais l’Ethiopie, pointe à la seconde place en nombre avec six médailles et l’Espagne prend la seconde place avec deux médailles d’Or aux 20 kms marche HetF) mais te font découvrir la géographie du monde avec 198 pays inscrits (Ouganda, Kazakhstan, Lettonie, Sainte Lucie, jusqu’aux Îles Mariannes du Nord), donnant la part belle à des pays oubliés dans le concert mondial.

Le bruit vient avec la performance. Il ronfle avec la nation, il explose avec un record national ou personnel (USA, lancer du disque, Lauloga Tausada, 69.49), il tonne avec celui du championnat mondial (Suède, lancer du disque, Daniel Stahl, 71,46) et il devient nucléaire, au-delà des limites du stade, avec un record mondial.

L’Athlétisme que tout le monde pratique, c’est une découverte de chaque instant.

Cela va vite, haut et fort. Que ce soit du côté de la pratique féminine comme masculine.

Le son d’un stade ne trompe pas.

Cela attire l’oeil et l’envie de faire.

William Commegrain Lesfeminines.fr