Sandrine Soubeyrand, coach du PSG, serait la première à relativiser le début de parcours du championnat des parisiennes, souvent second club de la capitale derrière le Paris saint Germain, et même toujours depuis 2012, bien que le goal average parle quand même ! Seule équipe à n’avoir encaissé aucun but, pour quatorze buts de marqués devant l’Olympique Lyonnais (12-2) et le Paris Saint Germain (7 buts de marqués pour 1 encaissé).

Elle serait prête à la relativiser mais n’oublierait pas de constater les faits. Marquer quatorze buts en deux rencontres, en Arkema Première Ligue, et se retrouver en tête du championnat devant l’OL, ce n’est pas anodin.

Il pourrait y avoir les ingrédients « d’une alchimie », recherchée par tous les coachs initiés du BEPF, qui porte les équipes vers le plus haut en général et se retrouve rarement deux fois sur son passage.

Derrière les trois premiers, on trouve de manière surprenante Saint-Etienne et surtout le FC Nantes, tout juste monté mais comme il est souvent le cas dans le passé. Le club montant démarre de manière tonitruante pour ensuite, chercher à se caler sur une vitesse de croisière inférieure, et pas si facile à calibrer, compte tenu de la descente dans les résultats.

Montpellier (6e) et Fleury (8e), habituels au sein de la division d’élite, sont dans le coeur du championnat et le dernier club parisien (Fleury) est à l’âge, huitième saison, de la maturité : ou on reste, soit on descend.

Dijon (7e), Reims (10e) sont des équipes qui ne regardent le classement à quelques unités de sa terminaison se concentrant sur les oppositions dites directes, face à des concurrents au maintien.

Le Havre (11e) et Guingamp (1ée) ferment la marche. Les deux équipes à avoir subi une forme d’orgueil collectif du Paris FC, au lendemain de leur défaite européenne (0-5 et 3-0) face à Manchester City, ayant subi un (0-5) pour les bretonnes et (8-0) pour les normandes.

Il ne manque plus que Strasbourg (9e), nouvel entrant, qui « se planque » comme tout nouvel arrivé dans une classe. Attendant de voir à quoi tout cela ressemble.

Clara Mateo fait un malheur en France. Six buts en deux matches pour trois mi-temps de joués ! Un quadruplé pour l’ingénieure, installée chez Arkema, face au Havre est une performance rare. D’autant plus qu’il a quasiment été réalisé en première mi-temps (27′, 45′ et 45′, 62′).

Après sa non-sélection aux JO de Paris, un retour (29 sélections, 4 buts) et une future place d’identité de jeu (1( titularisations) en Equipe de France avec le nouveau sélectionneur : Laurent Bonadei.