L’Océanie plait à certaines Bleues.

De mémoire, il n’y a eu qu’une compétition internationale en Océanie. Le Championnat du monde féminin U20 en Papouasie Nouvelle Guinée. Cela avait très bien réussi aux Bleuettes de l’époque, devenues maintenant Bleues chez les A comme Clara Mateo, Estelle et Delphine Cascarino, Grace Geyoro, Sakina Karchaoui et Mylène Chavas.

L’Australie, initialement dans la zone Océanie a décidé, depuis une quinzaine d’années, de jouer ses compétitions internationales avec la zone Asiatique, laissant ainsi la place à la Nouvelle-Zélande que vous retrouverez dans toutes les compétitions internationales, devenue leader incontesté de l’Océanie.

On ne fait pas souvent des compétitions internationales de football en Océanie, les pays sonnent au son de l’aventure et de l’inconnue.

La nature semble si pleine à l’énoncé des Fidji, Nouvelle-Calédonie, Île Cook et Salomon, Papouasie Nouvelle Guinée, Samoa, Tahiti, Tonga et Vanuatu qu’elle rendrait enragée les plus écologistes des écologistes de la métropole européenne, regardant la poussée d’herbes vertes cimentées, comme l’eldorado du fantasme du retour à la nature, mère nourricière et première de notre oxygène.

Pourtant les françaises y ont un excellent souvenir.

Les Bleuettes, Vice-Championne du Monde en U20

Elles ont fini vice-championne du Monde en U20, butant contre la Corée du Nord (1-3) malgré l’ouverture de Grace Geyoro à la 17e, qu’elles avaient gagnée en 2014 au Canada, pour prendre la troisième place. Elles avaient plié, nous disent nos commentaires de l’époque, contre la meilleure attaque du tournoi (21 buts) contre 9 pour la France.

Pour information, Une Corée du Nord, toujours présente chez les jeunes, interdites en A depuis 2011.

Les jeunes françaises avaient réussi un excellent (0-0) face aux USA en premier match de phase de groupe, s’étaient faites surprendre par le Ghana (2-2) pour valider leur deuxième place sur un (2-0) à face à la Nouvelle-Zélande. Un superbe but de Delphine Cascarino face à l’Allemagne (1-0) les avaient mené à la demi-finale contre le Japon, gagné (2-1) après prolongation.

Voir les buts ci-dessous.

Delphine Cascarino était allée sur le podium du Ballon d’Or quand Mylène Chavas avait reçu les Gants d’Or. Gilles Eyquem avait dit : « elles n’ont plus d’essence dans le moteur ! ». Tous les matches s’étaient faits dans la douleur.

En 2016, la génération des Marie-Antoinette Katoto, habituée depuis à rater les mondiaux (2019 et 2023), prenait pour la première fois, le van du retour à la maison en 2016 alors qu’elle venait d’être sacrée Championne d’Europe, sous la pluie de l’orage d’une finale dantesque contre l’Espagne.

Aujourd’hui, installées à Clairefontaine, dans les salons des ducs et duchesses du football français, on retrouve la gardienne Mylène Chavas, la jumelle de Delphine Cascarino, Estelle (Manchester United), entrée dans le train des sélectionnées fin 2022, Sakina Karchaoui (PSG), Grace Geyoro (PSG) et Clara Mateo (Paris Fc).

L’incroyable accueil des gens des Îles.

Je me souviens de ce qui leur avaient plu.

« L’accueil incroyable des gens des îles. »

C’était leur première grande aventure à l’autre bout du monde. Elles avaient découvert un autre monde, une autre richesse. Un regard différent.

Gilles Eyquem, le sélectionneur de cette génération, saurait dire ce qui a permis cette performance. La plus forte en U20, après le bronze en 2014, l’argent en 2016 et la 4e place en 2018. Pas de compétition en 2020 en raison du Covid, la France sortant en quart en 2022 face au Japon.

William Commegrain Lesfeminines.fr

Ci-dessous un entretien assez complet en 2022

EXCLUSIF ITW – Gilles Eyquem, le sélectionneur le plus titré du football féminin français porte un regard sur le Mondial U20, les A et le futur du football féminin ! – Les Féminines (lesfeminines.fr)