Caroline Garcia conclut un second semestre d’enfer en prenant le titre des Masters 2022, regroupant les huit premières au classement de la WTA !

Partie de la 74e place, accompagnée par Bertrand Perret alors que son père l’avait suivi depuis dix ans comme coach, elle a commencé à gagner des titres dont le plus conséquent était celui de Cincinatti en retrouvant un jeu offensif qui était sa marque de fabrique quand elle était montée à la quatrième place mondiale (2018).

Ce nouveau coach l’a poussé à jouer plus encore vers l’avant, à attaquer plus tôt la balle, à se positionner à l’intérieur du court au retour et à attaquer le filet sans peur. Les résultats se sont faits sentir, même en double puisqu’elle a remporté le trophée de Roland Garros avec Kristina Mladenovic.

Après le titre à Bad Homburg (WTA250) en Juin, le 8e de finale à Wimbledon (Grand Chelem), la demi-finale à Lausanne (WTA 250), la victoire en Pologne (WTA 250), elle a connu deux mois idéaux pour commencer sa remontée au classement WTA, partie de la 74e pour valider une entrée dans le Top 40 mondial qui s’est transformée, la semaine suivante, en entrée dans le Top 20 à après le gain de Cincinatti (WAT1000).

Dans la foulée, fin Août, elle réalise une grosse performance lors de l’US Open (Grand Slam) pour atteindre les 1/2 finales de l’épreuve, éliminée par Ons Jabbeur.

Là, elle touche le Top 10, en difficulté lors des trois tournois suivants pour se qualifier aux Masters, elle réussit l’entrée à la 6e place au bénéfice du système qui valorise immédiatement ses performances, remplaçant celle des douze derniers mois par les nouvelles, quand ses adversaires au classement, réalisent de moins bonnes performances que l’année dernière.

La voilà sixième mondiale à l’entrée du Masters, imposante face à Coca Gauff, dans l’impossibilité de lutter contre Iga swiatek (6-3, 6-2), luttant contre Kasaktina (4-6, 6-1, 7-6) ; elle prend le meilleur face à la 5e mondiale Maria Sakkari sans lui laisser la moindre chance (6-3, 6-2) et réussit le challenge de remporter la finale contre Sabalenka (7-6, 6-4) qui avait autant d’espoirs qu’elle pour la remporter.

« All the negative emotion doesn’t affect me, and that was really a big part of taking the few opportunities I had in the tiebreaker and the first game I broke her in the second. » Maria Sakkari, ayant dit après sa défaite : « no one plays like Garcia »

Un parcours inspirant incroyable qui donne du sens à la performance de haut niveau.

Jouer avec son identité, en cherchant constamment à l’améliorer.

William Commegrain Lesfeminines.fr