La Nouvelle-Zélande a le plus bel « album photos » de toutes les compétitions féminines internationales. Depuis que l’Australie est allée en AFC, la voilà toujours favori et qualifié pour la zone Océanie.

A part de proposer des voyages extraordinaires à ses joueuses, la Nouvelle Zélande joue les trois premiers tours de la compétition et regarde les suivants. C’est ainsi. Sauf en 2014 au Canada.

On voit mal comment il en serait autrement pour cette génération 2018. Et même si cela devait en être autrement, l’exploit ne remuerait pas les foules au pays du Haka (rugby) et du netball (basket sans contact) pour les filles. A part le rugby, la voile et le golf, rien ne fait bouger un orteil à ce pays à l’économie luxurieuse.

A moins que, à moins que. Le football est le football.

Passé en Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA
La Nouvelle-Zélande fait partie des habitués de la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA. France 2018 marque sa septième apparition dans ce tournoi. Après une longue traversée du désert de 15 ans, elle a fait son retour sur la scène mondiale à l’occasion de Russie 2006. Pour leurs débuts, les Junior Football Ferns ont empoché leur premier point, en arrachant le nul au Brésil. Deux ans plus tard au Chili, elles ont failli devenir la première équipe néo-zélandaise, hommes et femmes confondus, à atteindre la seconde phase d’un tournoi FIFA, mais le but égalisateur concédé à l’Angleterre dans le temps additionnel a remis l’exploit à plus tard.

Les Néo-Zélandaises ont finalement franchi le premier tour en 2014, au Canada, après avoir obtenu deux succès pour la première fois de leur histoire. Deux ans plus tôt au Japon, elles avaient accumulé quatre points, grâce notamment à un nul face au pays hôte, sans toutefois parvenir à sortir de leur groupe. Il y a deux ans en Papouasie-Nouvelle-Guinée, la Nouvelle-Zélande a battu le Ghana. Ce résultat n’a toutefois pas suffi pour devancer la France, future finaliste de l’épreuve, et les États-Unis, futurs demi-finalistes.

En route pour la France
La Nouvelle-Zélande a remporté la compétition préliminaire océanienne en alignant cinq succès de rang devant ses supporters. Profitant de la méforme de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les locales ont largement dominé les débats. Elles ont ainsi bouclé le tournoi avec cinq points d’avance sur les Fidji. Au cours de cette séquence, elles n’ont encaissé qu’un but.

Le sélectionneur
Gareth Turnbull est une figure incontournable du football féminin néo-zélandais. Au cours des deux dernières années, il a dirigé les trois sélections féminines nationales. Turnbull s’est construit un palmarès aux commandes de Mainland Pride. En 2015, il a pris les commandes de la sélection U-17, qu’il a menée en Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA, Jordanie 2016. Promu chez les U-20, il a orchestré l’excellent parcours de la Nouvelle-Zélande durant la campagne de qualification en juillet 2017. En fin d’année 2017, il a provisoirement été nommé co-sélectionneur de l’équipe nationale A, suite à la démission de Tony Readings.

La stat
9,6 – Comme la moyenne de buts par match de la Nouvelle-Zélande pendant les qualifications océaniennes, soit 48 buts en cinq rencontres.

source FIFA. Compléments William Commegrain lesfeminines.fr

Leur mondial en 2018

groupe A

Classement Equipes Joué Gagné Perdu Nuls Différence de buts Points
1 FRANCE – U20 6 3 1 2 7 11
2 PAYS-BAS – 20 4 2 2 0 0 6
3 GHANA – U20 3 1 2 0 -6 3
4 N-ZELANDE U20 3 0 2 1 -2 1