Sur l’Angleterre, 8e mondial et pays hôte, tout va être dit. Les joueuses, l’absence de la capitaine traditionnelle Steph Houghton laissée de côté par la coach, Sarina Wiegman, vainqueur surprise de l’Euro 2017 avec les Pays-bas et vice championne du monde, le public de Manchester à Old Trafford, et la victoire attendue par la famille princière, représentée par le Prince William.

A aller voir l’effectif de l’Autriche, pourtant classée 21e mondial, sur le site de l’UEFA, vous laisse perplexe et interrogatif sur le résultat.

Les anglais ne sont-ils pas en train de faire du « franchouillard » qu’ils ne manquent jamais de nous reprocher. Plus classiquement connu avec le proverbe « vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué ! ».

L’Aigle autrichien a des qualités

Si c’est de justifier ce préjugé par la qualité du championnat autrichien, la réponse est aisée :

Elles ne sont que cinq à jouer en Autriche ! Le reste au plus haut niveau allemand (12), anglais (3), italien (1), suisse (1) et l’ex montpelliéraine, Sarah Puntigam (1), toute nouvelle joueuse de Koln, mariée récemment avec Genessee Daughetee, son épouse.

Si c’est d’évoquer le manque d’expérience du groupe autrichien, la réponse mesure l’idée à une simple expression : elles sont treize à avoir participé à l’Euro 2017, qui viennent avec cinq ans de plus en Angleterre. Plutôt un plus qu’un moins.

Si c’est la performance, l’Autriche pour sa première participation en 2017 a terminé leader de son groupe avec les Bleues en seconde, pour finir par 1/2 finaliste de l’Euro 2017, ne perdant face à l’Allemagne que sur les tirs au but (0-3), et un jeu très défensif.

Si c’est le type de jeu, l’Autriche n’a pas réellement l’intention de jouer offensif. C’est historique. En 2017, elles avaient éliminé l’Espagne aux tirs au but (0-0), 5 tirs au but à 3. La France d’Olivier Echouafni avait eu un mal fou face à elles et il avait fallu une superbe détente verticale d’Amandine Henry (58′) pour égaliser au score (1-1).

En qualifications, dans le groupe des Bleues, le résultat d’octobre (0-0) avec été difficile. Celui de Novembre qui s’était joué dans la foulée, plus aisé (0-3, Renard et Katoto par deux fois).

Défensif et défensif

L’Autriche joue défensif. C’était le cas avec le coach de 2017. Ce sera le cas avec la coach de 2022, Irene Furhmann. D’abord l’humilité : “England are very robust, determined, have high offensive quality and are the top favourites for the European Championship title for me. »

Et le message : « draw« .

Elle place la barre haute : tout ce qui ne sera pas une victoire anglaise sera plus qu’une surprise, une explosion ! »

Pour cela, il y aura une défense et un milieu avec beaucoup d’expérience, supérieure à 27 ans de moyenne et évoluant à l’étranger. L’attaque fera ce qu’elle pourra, et elle espère pouvoir faire au moins une fois. Après tout sera fermé.

En direct sur Canal+ et sur TMC, Mercredi soir à 21 heures, pour le match d’ouverture.

William Commegrain Lesfeminines.fr

Gardiennes : Zinsberger (26 ans, Arsenal), Kresche (23, Polten, aut), Pal (25, Koln, All)

Défenseurs : Georgieva (25, Sand, All), Naschenweng (24, Hoffenheim, all), Degen (21, Koln, All), Wenninger (31, As Roma, It), Schnaderbeck (31, Tottenham, Ang), Wienroither (23, Arsenal, Ang), Kirchberger (29, Frankfurt, All), Hanshaw (28, Frankfurt, All).

Milieux : Schasching (19, sturm, Aut), Schiechtl (29, Werder Bremen, All), Dunst (24, Frankfurt, All), Zadrazil (29, Bayern, All), Feiersinger (29, Frankfurt, All), Eder (29, Polten, aut), Puntigam (29, Montpellier, Fr), Hickelsberger-Füller (22, Hoffenheim, All).

Attaquantes : Höbinger (21, Zurich, Sui), Billa (26, Hoffenheim, All), Makas (30, Austria Vienne, Aut), Enzinger (31, Polten, Aut).

source vérifiée : (1) Women’s Euro 2022: England prepare to kick off tournament against Austria – live! (theguardian.com) / Angleterre-Autriche | EURO féminin 2022 | UEFA.com