Eugénie Le Sommer a terminé sa saison 2021 aux Etats-Unis en étant élue dans le XI type de la NWSL. Une très belle performance et réussite pour celle des quatre « françaises » parties jouer dans le championnat américain, pour y vivre une expérience.

L’expérience américaine

Trois lyonnaises parties pour renforcer l’OL Reign dans ce championnat.

Sarah Bouhaddi (35 ans), titulaire dans les buts a encaissé un peu plus de 20 buts pour vingt deux arrêts. Marozsan Dszenifer (29 ans), trois fois meilleure joueuse de la D1FArkema, n’a marqué aucun but pour ses 17 matches comme titulaires et vingt joués.

Gaetane Thiney (36 ans), capitaine du Paris FC, partie pour six mois au sein de l’équipe de Carli Lloyd, arrivée plus tard, a joué treize rencontres pour huit titularisations avec deux buts qui ont marqué twitter. Un tir de loin très puissant, associé à un coup franc performant dans la même rencontre.

Jouer est une réussite, mais ELS a fait plus

Si aux USA, faire partie du groupe est un gage de réussites, Eugènie Le Sommer, adepte de la performance a fait plus et mieux que ses compatriotes de terrain.

La française de 32 ans a réussi à suivre le rythme physique et athlétique de cette compétition, en jouant dix huit rencontres pour seize titularisations au centre de l’attaque. Elle a marqué huit buts pour vingt quatre tirs cadrés et cinquante quatre tentatives. Trois doublés, 3e au classement des buteuses de la Ligue, elle s’est imposée au poste d’avant-centre dans une équipe exigeante en terme de reconnaissance. N’est pas reconnue qui veut. Une récompense qui se mérite.

Lors de la demi-finale des play-offs, son entente avec Megan Rapinoe lui a permis de marquer le premier but de l’OL Reign face à Washington Spirit, sur un service en confiance de l’américaine. Une équipe adverse qui est revenu par deux fois, remportant le challenge devant une foule nombreuse.

Elle termine une superbe expérience sportive qui s’est transformée en réussite. Aux USA, elle représente un niveau qui la confirme au Top mondial des attaquantes.

Son nom est une reconnaissance.

Je ne serais pas étonné que Jess Fishlock (Pays de Galles, rencontre à venir à Guingamp) s’arme d’une motivation supplémentaire pour faire mal aux Bleues qui ont oublié la bretonne depuis peu. Les filles qui jouent au football sont très sensibles au respect des stars de ce sport. ELS en était une en Europe, elle en est devenue une aux USA.

William Commegrain Lesfeminines.fr

But d’Eugènie Le Sommer en 1/2 finale de la NWSL 2021 entre l’OL Reign et Washington Spirit