D1FArkema-J1-29/08/2021. Les premiers matches sont souvent difficiles à jouer. Chaque équipe cherchant à produire le meilleur jeu, entre esprit défensif et force offensives.

A ce titre, deux équipes se sont détachées sur cette première journée : le Paris FC pour sa force offensive dès la 1′ et Saint-Etienne, club montant, pour son égalisation face à Bordeaux (1-1), 3e du dernier championnat, déjà en mouvement avec ses qualifications européennes.

Une équipe peu modifiée, un Paris Fc dynamique

Le Paris FC a tapé fort face à Guingamp à domicile. (4-1) à la fin de la rencontre, signe de quelques réalités.

D’abord, l’apport de Clara Matéo à l’équipe, dans la continuité de sa performance en 2021 (13 buts), avec un but dès la 1′. Ensuite, la détermination collective d’une équipe, ensemble depuis plus de deux saisons, certainement un avantage dans un championnat bousculé traditionnellement au tiers par les changements de clubs des joueuses, montrée par la réaction et l’afflux de buts (Corboz, 35′, Soumahoto, 61′, Ribadeira 63′) malgré l’égalisation de Sana Daoudi (29′), capitaine bretonne.

Une victoire qui n’est pas anecdotique. Guingamp avait l’habitude de poser des problèmes aux parisiennes. Une confiance qu’il sera intéressant de retrouver dans le prochain derby contre son voisin de six kilomètres, Fleury fc 91

A l’inverse, la seconde journée sera importante pour les bretonnes, dans un match face au Stade de Reims qui donnera le qualificatif à cette défaite : un épiphénomène ou une tendance inquiétante ?

Des équipes qui se battent

A Saint-Etienne la palme du mental. Les stéphanoises, pour leur retour tardif en D1FArkema, se sont battues pour sortir sans défaite face à Bordeaux, déjà en mouvement avec ses premières rencontres européennes, et équipe surprise de la saison précédente (3e).

Bordeaux qui met du temps pour prendre le meilleur et l’obtient à la (45’+1) par Vanessa Gilles (0-1). Troisième but de l’internationale canadienne, médaille d’Or aux JO, défenseure centrale. Sa réussite aux JO lui a donné confiance et force évidentes… Un seul but, la saison précédente.

Saint-Etienne est revenue au score par Laura Condon (81′, 1-1) sous les encouragements du kopp stéphanois, interdit pour la rencontre en L1, venu transcender les féminines à domicile. Un mental salué par le coach Jérôme Bonnet : « On a vu des filles qui bossaient les unes pour les autres, c’est la première des choses avant de parler tactique et technique. Il y a évidemment des choses à redire, mais cet état d’esprit, c’est ce qu’on recherche avant tout ».

Le Stade de Reims avait donné le ton la veille, sous les caméras de Canal+. Les lyonnaises, dominatrices avaient bénéficié d’un csc sur corner à la 6′ (Mayi Kith), doublé à la 10′ par Delphine Cascarino (2-0) de l’extérieur de la surface, puis plus rien.

Quatre vingt minutes sans but des lyonnaises montre la motivation des rémoises. Il a fallu attendre la 93′ pour que Salma Bacha, latérale gauche, monte la marque à (3-0). Un score normal, attendu, plutôt positif pour les rémoises, dans l’optique d’une prochaine rencontre, importante face à Guingamp à domicile.

Montpellier s’est affirmé, de son côté, à Dijon (1-2). Pour la petite histoire entre les deux clubs, Yannick Chandioux, était passé du banc de Dijon à celui de Montpellier, en convalescence si on devait se référer à son classement de 2021 (7e).

L’habitude membre du trio ou quatuor de la D1F, a pris les devants avec ses étrangères. Lena Petermann (23′, 0-1) et Sarah Puntigam (1-2) en toute fin de rencontre (92′). Un dernier but qui pourrait avoir une incidence positive sur leur performance de début de saison. En effet, la saison dernière l’équipe se serait écroulée sur le csc de Lisa Schmitz (73′).

Un bon point pour recevoir le Paris Saint Germain en J2.

GPSO Issy 92, avant-dernier de la saison dernière, n’a posé aucun problème à Soyaux. Les deux équipes, attendues à la bagarre pour le maintien en fin de saison se sont quittées sur une victoire nette de Soyaux (2-0). Nette, car les calculs pour la descente en D2F se jouent souvent au goal-average particulier et on voit mal Issy gagner (3-0) au match retour.

Un doublé de Laura Bourguoin, qui joue sa neuvième saison dans les Charentes. Une caractéristique assez commune aux joueuses de ce club féminin. Certainement, ce qui lui a permis, avec le temps, à se maintenir en D1FArkema depuis sa remontée en 2013-2014.

William Commegrain Lesfeminines.fr