Paris. 27/08/2021. A l’évidence, la proposition acceptable du Real Madrid pour le transfert de Kylian M’Bappé a ouvert la porte du Paris Saint Germain, à la gardienne canadienne de trente cinq ans, Stéphanie Labbé. Médaille d’Or aux Jo de Tokyo.

Les discussions étaient bien arrêtées entre le PSG, section féminine, et la canadienne. En tête dans une short list de gardiennes, à prendre pour remplacer Christiane Endler, partie à l’Olympique Lyonnais, qui avait quasiment fait une razia à ce poste. Christiane Endler, Sarah Bouhaddi, Gallardo, Emma Holmgren, sans compter les jeunes pousses de l’OL.

Visiblement, le PSG était intéressée par l’expérience de la gardienne comme de son talent là, où, en interne, les parisiennes étaient jeunes. Charlotte Voll (22 ans), revenue du SC Sand, Constance Picaud (23 ans) venue du Havre et blessée des ligaments croisés, Alice Pinguet (22 ans) du club. La signature de ces jours derniers de la tchèque Barborà Votikova (26 ans) montrait le besoin de complémentarité à ce poste, où la numéro 1 doit être vraiment devant ses concurrentes.

L’affaire semblait entendue et Stéphanie Labbé, prête à retourner jouer sous les couleurs de Rosenborg. Ulrich ramé, directeur sportif étant assez intransigeant avec le budget. Prêt à prendre moins fort et de s’en contenter. On fait avec ce que l’on a.

Si Stéphanie Labbé signe deux jours après la tchèque, c’est à l’évidence qu’une porte s’est ouverte.

Je ne crois pas que le PSG féminin soit si essentiel au PSG pour que l’argument de la compétitivité ait suffi.

A l’évidence, le transfert est acquis. L’argent entre. Stéphanie Labbé et le PSG en bénéficie.

La joueuse, comme toutes les gardiennes, ne peut rien faire quand les niveaux sont trop hétérogènes. Aucune gardienne n’assure un match dans ces conditions. A l’inverse, quand le niveau est identique ou proche, la gardienne canadienne a le talent et l’expérience pour faire la différence et aider à renverser le match.

Dans ce cadre, elle apporte plus de sécurités et de garanties que celles en poste actuellement. En signant pour 2022, et une année supplémentaire si besoin, elle permet au groupe de gardienne de s’améliorer sans autre pression que celle de leur métier. D’assurer des objectifs et peut-être, en mars 2022, au moment où les matches sont importants, de faire les arrêts qui conviennent sur le plan national comme celui européen.

Elle aura six mois d’intégration.

Son arrivée relève le niveau du PSG et conforte les objectifs.

William Commegrain Lesféminines.fr