La période de mutation des contrats fédéraux s’étend jusqu’au 31 Août 2015 habituellement afin d’être dans le groupe au début du championnat mais les contrats fédéraux se signent jusqu’au 31 janvier 2016 pour la saison 2015-2016. La limite de date du 15 juillet concerne les licences amateurs.
Dans ce cadre, le « mercato » féminin qui est un terme quand même un peu excessif dans un milieu où les changements sont plutôt rares compte tenu qu’ils impliquent un changement de vie professionnelle le plus souvent, voire plus avec des contraintes privées pour certaines est loin d’être terminé pour tous les clubs qui justement, vont réaliser un mercato avec la signature de contrats fédéraux.
La Coupe du monde vient de se terminer. Les bonnes joueuses ne manqueront pas et comme la problématique des clubs français est assez simple, on n’est pas dans le football masculin ou le quatrième peut la saison suivante finir au pire dans les relégables ; les surprises étant rares et les places assez figées dans le championnat féminin, il n’y a donc aucune raison de se précipiter.
Comment ne pas descendre d’un cran ? Et à l’inverse, comment monter d’un cran ? Voilà souvent l’enjeu de la saison. L’expérience prouve qu’il est très rare de voir un club descendre de plus de quatre rangs. Dernièrement, cela n’est arrivé qu’à un seul club, Saint-Etienne, de manière inexplicable d’ailleurs.
Il reste ensuite à voir les ambitions européennes (pour quelques clubs) et surtout la profondeur de banc pour ceux qui en ont les moyens.
Les gros clubs ne vont pas tarder à agir, sans contrainte autre que de prendre la bonne joueuse, ce qui nécessite réflexion. Souvent, ils disposent des joueuses pour commencer le championnat et peuvent se décider dans les derniers moments pour prendre le temps, ensuite, d’intégrer la nouvelle joueuse sans être en danger sur les performances. L’Europe pour ceux qui la joue ou le championnat laissent quelques temps pour souffler.
10 clubs sur 12 ont des contrats fédéraux. Ils savent qu’ils peuvent agir jusqu’au 31 Janvier si une proposition leur convient et à la condition d’en avoir les moyens.
En conclusion, un beau marché vient de se terminer le 5 Juillet. La France a certainement le 2ème championnat d’Europe après l’Allemagne si on prend comme étalon de mesure les compétitions européennes. Normalement, on devrait avoir quelques nouvelles prochainement.
Soit du côté du PSG, de Guingamp qui a des moyens supplémentaires, de Juvisy, de Montpellier, de Saint-Etienne, d’Albi, de Nîmes mais rien d’extraordinaire. Les féminines ne sont pas si mobiles et les clubs changent rarement, de manière notable, un effectif. Sauf contrainte. Les filles sont assez stables.
L’Olympique Lyonnais semble avoir déjà fait, de son côté, son marché. Comme d’habitude avec quelques touches précises. Les choses devraient se décanter. Sans excès. Les objectifs à atteindre ne sont en général que d’un rang supplémentaire. Le football féminin n’est pas le football masculin.
William Commegrain lesfeminines.fr