Cela chauffe sur la D1FArkema et entre l’Olympique Lyonnais et le Paris Saint Germain.

Voilà que l’Olympique Lyonnais pourrait annoncer cinq cas positifs à la COVID selon Le Progrès, le journal de la région lyonnaise. Il s’agirait de Wendie Renard, Amel Majri, Delphine Cascarino, Griedge M’Bock et Janice Cayman. Le retour de la WCL sera donc reporté. Il faudra trouver une nouvelle date avant le 20 avril 2021, selon les règles de l’UEFA.

Incompréhensible.

Pour ma part, je vois de manière proche au minimum 200 personnes par semaine en tant qu’enseignant et formateur pour adultes les soirs et samedi. Je porte le masque à chaque instant tout en en parlant. Idem quand j’arrête. Des journées entre 6 à 10 heures de prise de parole. Le seul moment où je le retire, chez moi. Et encore, après des journées chargées, je m’accorde une sieste le samedi en début d’après-midi. J’en ai tellement l’habitude que ma fille m’a pris en photo, je dormais avec un masque sans m’en apercevoir.

Je fais cela sans crainte spécifique par rapport au Covid. Tout simplement en appliquant une consigne sans me poser de questions individuelles. Opéré deux fois en 2020, j’adopte tout simplement la même attitude que le personnel médical.

Le masque ne t’empêche pas de rire, de sourire, de parler, d’échanger, de communiquer et de travailler avec les auditeurs, étudiants et collègues. Honnêtement, je ne le sens plus. Il fait partie du paysage et un outil de travail. Il ne m’empêche pas de m’investir pour expliquer des notions et aider à la restitution.

Effectivement, on a des classes qui sautent actuellement mais on a affaire à des jeunes qui ne sont pas encore professionnels dans leur quotidien. En phase d’apprentissage. Quand un jeune parle en baissant le masque, on le rectifie tranquillement mais avec exigence. Et la vie continue. Une attitude collective des profs. Aucun prof de contaminé actuellement.

Là, c’est « un peu gros » après les cas de Covid du Paris Saint Germain de la quinzaine dernière.

Si c’est involontaire, je trouve que le football est « hors sol ».

Elles sont professionnelles et payées pour l’être. Elles vivent dans un environnement qui connait les contraintes de la sécurité. Elles savent réagir à des consignes. Pas normal.

Il faudrait qu’elles viennent voir ces gens qui essayent de se reconvertir pour manger, se sentant obligés de quitter leur ancien métier faute de perspectives positives.

Sans tomber dans le drame, mais dans la réalité. Ces gens sauteraient de joie si on arrêtait cette contamination pour qu’ils n’aient pas, à 40 ans, à se mettre en difficulté en ayant peu d’armes pour réussir.

Dans les milieux professionnels de 2020, il faut pouvoir entrer dans un nouveau métier en ayant le même potentiel de revenu.

Il parait que le football est un sport collectif.

MDR.

William Commegrain Lesfeminines.fr