Impossible de savoir si la performance du Paris Fc face à Montpellier est due aux changements de propriétaires et si les filles se voient, sans aucun doute privilégiées d’un tel partenariat, quand le Président du quatrième club au classement actuel, Dijon, met sur la table les 500.000 € de déficit que lui coûte la section féminine professionnelle !

Dans un monde où les leaders décisionnels de la Ligue 1 et 2 ont joué au Monopoly, direction, les emmerdes, pensant récolter la rue de la Paix et se trouvant avec la rue Lecourbe au rabais, sans avoir son alter ego, Boulevard de Belleville, pour commencer à construire une maison.

Des sous, il y en a moins pour les clubs professionnels et donc nettement moins pour les féminines professionnelles.

Ca brille au Paris Fc et cela brille même tellement que même la Présidente de la section féminine, Marie-Christine Terroni, se dit que cela brille trop peut être pour elle. Il faut dire qu’en l’espace de dix ans, le club de Juvisy est passé du stade de Maquin, incrusté au cœur de maisons à l’esprit banlieusard, pour se retrouver -selon le Président Ferracci- à recevoir ses futurs invités au Parc des Princes !

Ca décolle au Paris FC et la fusée Julie Dufour, entrée à la 76′, adepte du débordement mais moins efficace à la finition, prend l’allée centrale, côté gauche, pour bénéficier d’une passe appuyée du Daphnée Corboz, un peu responsable de l’égalisation d’une guêpe nigériane, Onumonu, pour un (2-2) à la 80e qui plante le Paris Fc à la 6e place avec deux nuls et une défaite.

Loin voire rendant le rêve des sacs Dior impossible.

L’ex-bordelaise, ceint d’un sang-froid de professionnelle, dans un monde féminin où les occasions ratées se comptent au minimum au nombre des doigts d’une main, se mette à faire un petit ballon piqué qui finit au fond des filets, explosant au cœur des parisiennes, à quelques minutes de la fin de la rencontre.

La musique pourrait être dit mais il est dit que le paris Fc se doit de boire au cœur de l’émotion, son graal ! La même, partie en contre avec Mathilde Bourdieu, est royalement servie plein centre pour mettre Justine Lerond au supplice d’un quatrième but encaissé.

Montpellier repart avec un (4-2) inattendu quand les spectateurs pensaient pester du sort des parisiennes sur un (2-2) qui bloquaient dans le port du Havre, les sacs Dior au nom des joueuses du Paris Fc.

Le Paris Fc a fini avec le cœur comme d’Artagnan joue de concert avec Portos, Atos et Aramis. La quête sera les colliers de la Reine. Cela peut-être une Coupe de France, un championnat ou l’Europe, pourquoi pas ?

William Commegrain Lesfeminines.fr