La surprise a été totale avec la troisième place d’Hélène Parisot (31 ans), toute nouvelle aux 200 mètres, venue du combiné en 2024, avec un 23″02 avant les championnat d’Europe qui la placait à la … 58e place mondiale et deuxième française !

Elle repart de Rome avec le bronze, des larmes de bonheur et un avenir positif.

Trois courses et trois temps amélioré. 22″86 en qualification, 22″73 en demi-finale la mettant sur la chaise des premiers meilleurs temps, puis des larmes quand le couperet passe loin d’elle, pour faire une finale inattendue et améliorer encore son temps avec un 22″63.

A 31 ans, celle qui possédait un temps de référence en 23’’26 en début de saison occupe désormais le dixième rang national des bilans tous temps. Une progression qu’elle attribue au travail effectué avec son coach et compagnon, le Suisse Pascal Mancini, ainsi qu’avec sa préparatrice mentale.

Médaillée de bronze, logiquement battue par Mujiinga Kamboundji (Suisse) et l’anglaise, Daryll Neita, elle aura néanmoins du mal pour une finale olympique aux JO de Paris dans une épreuve où les sprinteuses du continent américain sont innombrables, mais elle a pris ce qu’elle devait prendre pour des championnats d’Europe.

Le sprint français a tiré un bon parti de ses championnats d’Europe, dans l’espoir souvent d’une finale olympique mais sans garantie d’une médaille ; le sprint mondial étant dominé par le continent américain.