Hervé Renard, sélectionneur de l’Equipe de France féminine de football, revient sous les lumières de l’actualité après avoir choqué les fans du football féminin français en se proposant comme coach intérimaire de la côte d’ivoire au milieu de la CAN, alors que sous contrat avec la FFF.

Une demande de la fédération, un accord du sélectionneur, vainqueur de la compétition pour les Eléphants en 2015, étudiée par la FFF et refusée après réflexion.

Jean-Michel Aulas, pape du football féminin français et peut-être européen, expliquant après coup qu’il y avait vu une marque de reconnaissance de la qualité du sélectionneur et, sur le plan du portefeuille, une demande financière de la FFF supérieure au moyens de la fédération ivoirienne.

L’imbroglio a été vécue comme une rupture amoureuse, tant Hervé Renard avait joué sur la corde de l’affectif avec les médias et supporters français, depuis avril 2023 et la sortie de Corinne Diacre.

Revenu à la réalité, sans savoir quel sera l’accueil réservé au « coup de couteau donné », la FFF a validé le choix du 14 février, jour de la Saint Valentin et des amoureux, pour présenter la liste des joueuses françaises appelées à jouer une demi-finale de la toute première Ligue des Nations féminine contre l’Allemagne.

Une date symbolique qui ne vaudra, qu’à la condition où, Vendredi 23 février au Groupama Stadium, la France (3e mondial) l’emporte sur une Allemagne, habituellement 2e mondial, descendue 6e après leur élimination en phase de groupe du dernier mondial australien (Août 2023).

S’éloignant inexorablement d’un dernier titre gagné aux Jeux Olympiques en 2016 à Rio et des huit titres passées de Championnes d’Europe, les suivants perdus en 2017 (Pays-Bas) et 2021 (Angleterre) bien que finaliste (0-2)

L’idée est de créer une capitale lyonnaise du football féminin, autrement que sur le terrain vert disputé par Barcelone et Chelsea ; dans la continuité -ou l’obligation- de la volonté de Michele Kang d’être une Lumière du football féminin dans la ville des Lumières.

Cela démarre structurellement correctement : un match international au Groupama Stadium (23 février), la sélection annoncée à l’Hôtel de Ville de Lyon (14 février), un président de la future Ligue professionnelle du Football féminin un peu connu dans le Rhône et ailleurs, Jean-Michel Aulas (septembre 2024), et une présidente de l’OL, Michel Kang, bien ancrée sur la femme, avec des hommes à son service et intérêt (8 février).

Tutti va bene à Lyon, le Vatican du football féminin mondial ?