Le mondial 2023 a imposé l’idée d’homogénéité et donc légitime l’ambition

Si la France est déjà qualifiée pour les JO qu’elle organise, les autres équipes européennes ne le sont pas et, se profile à l’horizon, les deux autres équipes nationales, prêtes à obtenir leur billet olympique dès lors qu’elles joueront la finale en avril prochain.

Pour une UEFA qui représente soixante pour cent du Top 10 mondial, avec par ordre : Suède (1), Espagne, (2), Angleterre (4), France (5), Allemagne (6), Pays-bas (7) ; cela fait du monde ! Et encore un peu plus après un Mondial 2023 qui nous a montré que des équipes 40e mondial avaient leur mot à dire dans une compétition.

Alors avec l’homogénéité, les rêves féminins ont rajouté le mot ambition.

l’ambition a un goût d’argent

Loin du fantasme, avec ce goût de possibilité qui donne du mors aux dents aux ambitions féminines. Même aux plus éloignées, laissant aux autres, la morale des moyens. L’argent et la notoriété étant les graals suprêmes. Une sorte de copie conforme du pire du foot masculin, devenu la norme.

Quiconque raisonnera hors du contexte financier de l’argent à prendre venu du football masculin aura un concept du football féminin inexact.

Les matches de la 1ère Ligue des Nations

L’Allemagne restera certainement en Allemagne en juillet prochain. Battue (2-0) au Danemark, descendue de la 2e place mondiale au « frigo » de la 6e, une place jamais atteinte pour celles qui naviguaient, bronzées, au Bahamas du Soleil (huit titres européens, clubs vainqueurs en WCL, Or aux JO 2016), méconnaissables depuis leur finale de l’Euro 2022, éliminée en phase de groupe au Mondial 2023.

Au froid la nationale Deutch land, sans savoir si il s’agit de la cryologie réparatrice ou une nouvelle technologie qui te fait espérer de rester toujours jeune, mais cinquante ans plus tard.

L’Espagne, future conquistad’Or de l’argent féminin

L’Espagne, conquistad’« Or » du football féminin mondial après que les USA aient retiré leurs fesses de la première place mondiale, collées au siège d’impératrice depuis trente ans, et renversées par des symboles LGBTQ+, révolutionnaires à la mode Robespierre : « Vous avez raison et j’ai tort », phrase à la sauce des jésuites à répéter avant qu’elles ne vous tuent.

Vainqueur (2-3) en Suède, elles prennent le pouvoir. Non pas que le sportif mais celui identitaire de la cause « féminine, LGBTQ+ et pourquoi pas animale », que les américaines (3e mondial), suédoises (1ère mondiale) sont tout à fait d’accord de leur donner.

Préparer vos chèques et si le sport est identitaire, alors elles prendront l’Or Olympique et domineront le monde du football pendant les dix années à venir.

L’Italie, mal chaussée (ridiculisée en phase de groupe au Mondial) en comparaison de ses voisines françaises, espagnoles, allemandes comme les plus éloignées anglaises, se lance dans la production de « bottes » avec des clubs renommées (Juventis, AC Milan, Inter Milan) qui ont acheté les meilleurs secondes zones étrangères du marché pour en faire une copie conforme, et espérer que le talent créatif italien, reconnu dans la mode et les chaussures, fasse verser quelques larmes de bonheur au football féminin transalpin.

En gagnant la Suisse à l’extérieur (0-1), pays hôte du prochain Euro 2025, elles espèrent mettre un bon coup de pied aux préjugés sur le football italien.

La blague de l’année revient à la Belgique (18e FIFA). Pays pauvre de l’Europe aux yeux des stéréotypes nationaux des nations qui l’entoure (Pays-Bas, Luxembourg, France). Voilà que les complices de Janice Cayman, jamais qualifiées le plus souvent, envahissent l’espace récent des Oranje néerlandaises (ex-2e mondial, championne d’Europe 2017 et vice-championne du monde 2019) en l’emportant (2-1) à domicile.

L’Ecosse (23e mondial), qui n’a jamais accepté que le Royaume-Uni décide pour elle de sa sortie de l’Union Européenne, n’a pas été loin de destituer le Roi Charles III, ou plutôt le Prince de Gales, William, Président de la FA, en chutant seulement (2-1) face à une Angleterre qui veut dominer l’Europe comme une Richard Cœur des Lionnes des temps anciens.

Après être devenue la terre des Banques, après être devenue la Terre du football des clubs avec la Premier League, l’Europe acceptera-t-elle la domination des clubs féminins anglais et de leur équipe nationale, remodelée en 2015 par un professionnalisme sans embûche quand en France, l’Empereur lyonnais, tel un Auguste, renversait toute rebéllion à son pouvoir dictatorial.

Vous l’avez compris, le football féminin est, aujourd’hui, bien plus qu’un sport.

Il y a dans cette balle féminine qui roule, ronde, tout ce qui fait une société. Elle tourne, tourne, avec pour direction : le pays doré du football masculin.

William Commegrain Lesfeminines.fr

Les résultats de la première journée de la Ligue des Nations.