France – Pays de Galles avait été le match le plus difficile (2-0) avec celui de la Slovénie gagné par les Bleues de Corinne Diacre à l’extérieur (2-3) avec le but à la 94′ d’Amel Majri ; Pays de Galles – France, à l’extérieur, devrait être un match difficile. Dans la foulée, les coéquipières de Wendie Renard, redevenu capitaine attitrée rencontreront la Slovénie, le 12 avril au MMA du Mans.
Cette semaine FIFA est donc la semaine la plus délicate pour l’équipe française, qui possède néanmoins une belle marge de manœuvre face à son second, les galloises de Jessica Fishlock (+5) et des slovénes (+7).
Seule la première place des neuf groupes est directement qualificative. La seconde se jouant dans des poules de barrages, avec d’autres meilleurs seconds, pour un total de onze places à douze places données à l’UEFA dans une compétition qui s’est ouverte à 32 équipes pour la première fois.
Les Bleues viennent avec une 3e place FIFA. Les galloises étant rangée actuellement à la 31e, la Slovénie pointant à la 47e. Une nette différence mettant l’équipe de France sur le podium des favorites des deux oppositions.
Logiquement, avec un groupe qui n’a pas changé depuis la précédente convocation. Seule Kheira Hamraoui est restée à la maison, ce qui devrait être un avantage dans la dynamique de groupe dès lors que tous et toutes savent l’opposition flagrante qui existe entre la parisienne et deux de ses coéquipières de club que sont Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani.
Selma Bacha et Melvine Mallard, sélectionnées, ont déclaré forfait. Corinne Diacre a rappelé dans la foulée deux habituées du groupe France : Ouleymata Sarr et Perle Morroni. Des choix qui montrent que la coach française a son groupe alors que la joueuse du Paris FC n’a pas fait un grand match face au Paris Saint Germain la semaine précédente (0-0) au contraire de Mathilde Bourdieu qui aurait pu bénéficier de cette situation de fait. Perle Morroni, tout juste sortie de blessure, n’a pas encore repris la compétition.
La conclusion s’impose : Corinne Diacre a son groupe.
Pour gérer l’interrogation face aux Pays de Galles, la sélectionneuse a donné à la presse présente en Angleterre, un message fort : « C’est une équipe que l’on prend au sérieux mais qu’on ne craint pas ».
Les joueuses devront appliquer cette maxime à la lettre dans un environnement plutôt apaisé en équipe de France, mais avec des joueuses souvent exténuées en fin de saison, prises entre les enjeux mentaux des compétitions et la marge de manœuvre qui se réduit face aux autres équipes : le football féminin se régule de plus en plus.
Le Paris Saint Germain en a fait l’expérience. Le banc est à l’œuvre mais il est si rarement à l’œuvre qu’il en perd de la qualité et de la consistance quand on fait appel à lui.
Les deux rencontres de cette semaine nous diront si cela est un problème spécifique au club de la capitale ou un problème structurel plus général au championnat français et joueuses de l’hexagone.
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William Commegrain Lesféminines.fr