Le Paris Saint Germain a changé ces deux coachs d’élite, féminin et masculin.
Patrice Lair (deux ans et une optionnelle) est venu se substituer à Farid Benstiti (non renouvellement de contrat, 2012-2016) pour les féminines et Laurent Blanc (2013-2016) a laissé un contrat courant jusqu’en 2018 pour qu’Unai Emery puisse poser ses compétences sur le banc du PSG, avec l’obligation médiatique d’un titre européen.
Les deux nouveaux coachs sont contraints à aller au bout du parcours européen pour pouvoir dire : « j’ai réussi ! ».
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Patrice Lair (ex-coach de l’OL, double champion d’Europe en 2011 et 2012) est venu aux affaires sans le même retentissement qu’Unai Emery (ex-FC Séville, triple vainqueur de la Ligue Europa) pour les médias nationaux ; mais dans un sacré bouleversement pour le petit monde du football féminin.
Les contrats remettent au goût du jour l’art des mathématiques avec la multiplication.
Farid Benstiti, étant parti certainement avec la convivialité financière qui convient même dans le cas d un non renouvellement de contrat, quand bien même elle n’a pas dû être à la hauteur de celle de Laurent Blanc (rupture), dont on connaît le montant (22 millions d’euros), donnant enfin du sens aux multiplications de notre enfance. Le Cévénol a dû avoir une pensée affectueuse pour ses anciens maîtres d’école. Multipliez, vous réussirez !
Fin de l’aparté arithmétique, avec l’introduction de la division. 22 millions d’euros d’indemnité pour couvrir les salaires contractuels futurs et à venir, non réalisés mais payés, sans clause de non concurrence connue. Je les divise par 24 mois auquel s’ajoutera son futur poste mensuel, si un nouveau contrat l’attend dans les mois prochains, ce que l’on peut envisager avec Jean-Pierre Bernès, son agent.
Cela fera double salaire pour le Cévénol.
Soit, sur la base d’un premier à 750.000 euros, reajusté à 916.666 euros et d’un suivant du même montant : les vingt quatre prochains mois de Laurent Blanc auront la couleur d’1.500.000 euros mensuel potentiel.
Bon, vous me direz, à ce niveau, on ne compte plus. « N’oubliez pas de retirer les impôts », dit une petite voie intérieure. Nul doute que la D.2042 de Laurent Blanc est attendue en 2017, les larmes aux yeux, par le service des impôts local.
Le BEPF, un diplôme qui donne du sens au sens.
« Attention, ce n’est que pour 24 mois ! » dirait Guy Roux (ex-Auxerre, ex-Président de l’UNECATEF), icône du syndicalisme unilatéral mais exact, dans le même moule que Jean-Michel Aulas, adeptes tous les deux de la maxime célèbre que nous connaissons tous et pratiquons plus ou moins bien :
« Si j’ai raison, c’est que tu as tort ! Et si j’ai tort !!?…, prouve-moi que tu as raison ! ».
Guy Roux, créateur de l’obligation d’avoir un diplôme pour entrainer dans la D1 de l’époque, bouleversé qu’il avait été par l’arrivée de Stefan Kovacs, roumain, devenu sélectionneur de la France de 73 à 75.
Alors, cette indemnisation comme les autres justifient qu on se pose cette question : à quoi sert le BEPF ? A entraîner, …. mais pas que !
Bon, pour le football féminin. On en est très très loin. Et pour toujours.
William Commegrain lesfeminines.fr
Le plus gros salaire de base, les plus grosses primes, et une multitude de sponsors. Lionel Messi a encore fait le plein de revenus cette année. Selon France Football, La Pulga va cumuler 74 millions d’euros cette saison, soit 9 millions de plus que l’an dernier.
Le Top 10 mondial
1. Lionel Messi (FC Barcelone/ARG) – 74 M€ (salaires : 36M€, primes : 3M€, autres revenus : 35M€)
2. Cristiano Ronaldo (Real Madrid/POR) – 67,4 M€ (salaires : 32M€, primes : 400 000€, autres revenus : 35M€)
3. Neymar (FC Barcelone/BRÉ) – 43,5 M€ (salaires : 20M€, primes : 2,5M€, autres revenus : 21M€)
4. Zlatan Ibrahimovic (Paris SG/SUÈ) – 28,5 M€ (salaires : 20M€, primes : 2,5M€, autres revenus : 6M€)
5. Thiago Silva (Paris SG/BRÉ) – 26,5 M€ (salaires : 23M€, primes : 1M€, autres revenus : 2,5M€)
6. Angel Di Maria (Paris SG/ARG) – 26 M€ (salaires : 24M€, primes : 800 000€, autres revenus : 1,2M€)
7. Gareth Bale (Real Madrid/GAL) – 24,5 M€ (salaires : 14M€, primes : 500 000€, autres revenus : 10M€)
8. Thomas Müller (Bayern Munich/ALL) – 23,6 M€ (salaires : 16M€, primes : 600 000€, autres revenus : 7M€)
9. Wayne Rooney (Manchester United/ANG) – 22 M€ (salaires : 16,7 M€, primes : 300 000€, autres revenus : 5M€)
10. Andrés Iniesta (FC Barcelone/ESP) – 21,5 M€ (salaires : 15 M€, primes : 2 M€, autres revenus : 4,5 M€)