A 16 jours du coup d’envoi de la Coupe du Monde, toutes les équipes qualifiées peaufinent leurs derniers réglages, afin d’être prête pour le jour J.
En stage depuis presque deux semaines, les Bleues de Philippe Bergerôo entament la dernière ligne droite de leur préparation. Arrivée mercredi soir en Indre et Loire, du côté de Châteauroux plus exactement, l’Equipe de France (3ème) reçoit la Russie (22ème) au stade Gaston Petit pour son avant dernier match amical, avant son départ pour le Canada. Dans un stade qui se voit quitter le spectacle de la Ligue 2 pour descendre en National (Châteauroux 19ème descend en National), l’arrivée de l’équipe de France peut être un signe réjouissant pour un spectacle footballistique qui sera difficile à reproduire rapidement dès lors que la LFP, annonce aujourd’hui, une montée et une descente pour seulement deux clubs au lieu de trois, tant en L1 qu’en L2.
Un adversaire à la portée des Bleues
Vendredi soir (21h) se jouera la 13ème confrontation entre la France et la Russie. Un duel largement dominé par les françaises qui mènent 7 victoires à 3, et 2 matches nuls (Russie et ex-Urss confondus). L’essentiel des rencontres s’étaient passées dans les années 90-2000 et la dernière défaite des bleues remonte à septembre 2004. Les françaises s’étaient lourdement inclinées 2-5 du côté du stade Gaston Gérard de Dijon lors des qualifications de l’Euro 2005.
Objectif 2017 pour la Russie
Que viennent chercher les Russes dans cette confrontation, éliminées de la Coupe du Monde, tombées dans le groupe de l’Allemagne (1-4) ?
C’est une confrontation importante pour elles, dans un environnement où les matches amicaux ne sont pas si nombreux (seulement deux matches amicaux en 2015 pour elles), les russes viennent donc reprendre de la confiance, et si le duel semble déséquilibré entre les deux équipes, il faudra être concentrées pour les françaises, qui restent sur une victoire « au combat » contre le Canada le 9 avril du côté du stade Robert Bobin de Bondoufle.
Un 11 sans « parisiennes » ?
Arrivées tardivement (samedi pour le stage de cohésion) au rassemblement de l’Equipe de France pour cause de finale de Ligue des Champions (remportée 2-1 par Francfort), Philippe Bergerôo pourrait décider de se passer d’un grand nombre de joueuses du PSG pour cet avant dernier test et s’appuyer sur un 11 à fortes consonances lyonnaises pour débuter la rencontre, ainsi que sur les réservistes.
Si les russes semblent craindre Gaëtane Thiney et Laura Georges, du côté de Philippe Bergeroo, cette rencontre devrait lui permettre de voir comment l’équipe de France s’anime après un stage d’une quinzaine de jours, avec l’esprit totalement tourné vers l’objectif canadien et de pouvoir régler les dernières incertitudes avant l’entrée des françaises au mondial.
La France (3ème mondial, Groupe F), jouera son premier match contre l’Angleterre (6ème mondial) le 9 Juin à Moncton.
Crédit FFF.tv
Le groupe Russe
Gardiennes
Alena Belyaeva (« Chertanovo » Moscow), Elvira Todua (« Rossiyanka » Krasnoarmejsk)
Défenseures
Yulia Gordeeva (« Chertanovo » Moscow), Ekaterina Dmitrenko (« Rossiyanka » Moscow region), Anna Kozhnikova (« Rossiyanka » Moscow region), Lyubov Kipyatkova (« Zvezda-2005 » Perm), Daria Makarenko (« Zvezda-2005 » Perm), Valentina Orlova (« Zvezda-2005 » Perm), Anastasia Kostyukova (« Zorkiy » Krasnogorsk), Elena Medved (« Zorkiy » Krasnogorsk), Ksenia Tsybutovich (« Ryazan-VDV » Ryazan)
Milieux
Yulia Bessolova (« Chertanovo » Moscow), Elena Kostareva (« Kubanochka » Krasnodar), Olga Petrova (« Ryazan-VDV » Ryazan), Elena Terekhova (« Ryazan-VDV » Ryazan), Ekaterina Sochneva (« Zorkiy » Krasnogorsk)
Attaquantes
Marina Kiskonen (« Ryazan-VDV » Ryazan), Margarita Chernomyrdina (« Chertanovo » Moscow), Nelli Korovkina (« Zorkiy » Krasnogorsk), Ekaterina Pantyukhina (« Zvezda-2005 » Perm)