World Cup 2015. les USA veulent revivre cela et oublier 2011, la finale perdue aux tab.. Lesfeminines.fr

World Cup 2015. les USA veulent revivre cela et oublier 2011, la finale perdue aux tab.. Lesfeminines.fr

Les USA créent une telle dynamique qu’elles semblent recevoir la Coupe du Monde canadienne. Avant de jouer le Mexique (futur adversaire de la France dans le Groupe F) aujourd’hui (17 Mai 2015, 6h PM, Los Angeles), et avant de jouer la République de Corée (30 Mai) candidate malheureuse pour l’organisation de la prochaine Coupe du Monde face à la France, jetons un coup d’œil à l’équipe américaine.

La seconde place mondiale a réveillé les américaines.

Tout le monde sait que les États-Unis sont une référence dans le football féminin et chacun peut aisément les placer à la première place. Pourtant, elles sont seconde depuis décembre 2014 et cette place laissée à l’Allemagne, qu’elle tenait depuis huit ans, semble être la source de motivation qui les amène à avoir ce « goal » commun : regagner une Coupe du Monde qui leur a échappé depuis 1999 quand les jeux Olympiques semblent être leur patrimoine (4 médailles d’Or dont trois consécutives, 2004, 2008, 2012).

Une coach qui connait ses filles et qui les manage à la manière d’une Silvia Neid 

Jill Ellis, devenue de coach adjoint à sélectionneur connait les filles depuis longtemps, ayant en charge les sélections féminines depuis plus de dix ans, et elle semble leur avoir donné la confiance d’une mère, symbolisée par l’arrivée de tous les mères des joueuses américaines, lors du match de préparation face à l’Irlande du Nord. (3-0 pour les USA avec un doublé de la tête d’Abby Wambach et un très beau but de Johnston). En ce sens, elle me semble avoir crée la même dynamique que j’avais pressenti de Silvia Neid, la coach allemande, qui amena une Allemagne diminuée de 6 titulaires, au 8ème titre européen consécutif de l’Allemagne lors de l’Euro 2013 (victoire 1-0 sur la Norvège).

Une ferveur nationale

Reboostées aux étoiles « Stars and Stripes », dans un stade comble qui montre que les USA ont une ferveur particulière pour l’équipe féminine de football, nous rappelant que le record d’affluence à une Coupe du monde s’est fait aux États-Unis avec 91.000 spectateurs pour la finale de 1999 à Los Angeles face à la RP de Chine ; dans la lignée du superbe parcours des hommes au Brésil (2014) qui avait enchanté Barack Obama ; les américaines sont en train « de coloniser » le Mondial Canadien pour faire de cette Terre voisine, une nouvelle terre américaine.

La confiance est une arme américaine. Elle peut aussi être son défaut.

Parties au plus bas lors du Tournoi de Chypre 2014 avec une 7ème place unique dans le palmarès de l’épreuve et de l’histoire américaine, arriver à gagner le tournoi 2015 face à la France (2-0) qui l’avait battue 1 mois plus tôt (2-0 à Lorient) ; armées de la ferveur d’un public qui ne demande qu’à s’épancher, gonflées à la confiance, elles seront des adversaires redoutables qui ont pratiqué ce que les États-Unis savent le mieux faire : le protectionnisme en empêchant les joueuses d’évoluer à l’étranger, le nationalisme avec le goût du drapeau, le travail avec des joueuses du niveau mondial.

Elles vont être de sacrés candidates et celles qui arriveront à les sortir sur un match (élimination directe après la phase de poule) auront fait un sacré exploit.

La victoire face à l’Irlande du Nord, en attente du prochain match face au Mexique (adversaire de la France) à Los Angeles. Les adversaires font partie du groupe D « de la mort » avec l’Australie, le Nigéria, la Suéde.