Dans le football féminin, ils ne sont pas nombreux ceux qui ont gagné des titres pour la sélection nationale : Guy Férier pour les U17 en 2012, avec le titre de championne du monde des Bleuettes gagné pour la 3e édition en Azerbaïdjan ; Bruno Bini avec le titre de championne d’Europe des U19 en 2003 ; Jean-Michel Degrange avec celui de 2010 pour les U19 et Gilles Eyquem avec les titres de 2013, 2016 et 2019.

Moins connus que les coaches de clubs qui sont soumis à la question et l’interrogation, au fil du championnat, par les fans de chaque club ; ce sont pourtant eux, les sélectionneurs, qui détiennent une sorte de bâton de Maréchal. À leur charge, ils ont les meilleures joueuses de leur nation ; par leurs décisions, ils décident de l’avenir de certaines joueuses ; ils évoluent dans des tournois à forte notoriété et ont le privilège de représenter la France et la Fédération.

N’importe quel coach de club, même des plus connus, aspire à devenir sélectionneur. Au bout de l’objectif se trouve un championnat d’Europe, une Coupe du Monde et pour les A, les Jeux Olympiques.

Il n’y a pas mieux.

Le début de la Coupe du Monde 2022 des U20 (une tous les deux ans) au Costa Rica m’a fait m’interroger sur cet après pandémie, pour une génération qui a vu deux championnats d’Europe U19 s’annuler (2020 et 2021), rendant un peu plus aveugle le futur de cette génération qui arrive, biberonnée aux exploits des jeunes lyonnaises et parisiennes, dans un championnat français bien plus rémunérateur que dans le passé récent.

Qui mieux que Gilles Eyquem, multiples champions d’Europe, 3e, 2e et 4e aux différents mondiaux (2014, 2016, 2018) tout juste retraité pour me dire son sentiment sur ces évolutions et sur le potentiel des U20 au Costa Rica.

Gilles, quel est votre sentiment sur ce début de retraite ?

Je retrouve un peu les sensations en les regardant, après mon début de retraite. Aussi surprenant que cela puisse être, j’avais tiré un trait, ma décision était prise. Cependant, j’ai regardé avec attention l’Euro U19, celui des A en Angleterre bien entendu, et j’attends le Mondial U20.

J’ai toujours plaisir d’en regarder, surtout le football des filles.

Qui connaît le bordelais sait qu’il a l’œil malin, on ne quitte pas aussi facilement que cela un univers d’une dizaine d’années d’expression au plus haut niveau.

J’ai essayé d’anticiper un peu ce que Sandrine (Ringler, son ex-adjointe) pouvait faire en U19 (1/2 finale, défaite face à la Norvège). J’avais des contacts, j’étais informé assez régulièrement et puis l’Euro en Angleterre, parce que quand même, une forte colonie de jeunes filles étaient passées entre nos mains, avec les 2 Sandrine (Ringler et Roux).

C’était un véritable plaisir. J’avais des contacts avec les joueuses avant la demi-finale donc c’était chouette.

Quel est votre sentiment sur cet euro qui se veut avec une nouvelle dimension ?

C’était très intéressant, on voit quand même que le niveau devient plus technique, de plus en plus engagées aussi physiquement, des équipes bien structurées, bien organisées avec des systèmes de jeu qui sont très intéressants. Moi, j’ai pris du plaisir, j’ai vu de très belles choses.

Après, j’étais supporter pour l’équipe de France. J’étais donc un peu déçu de l’issue parce que je les voyais bien aller en finale et voir peut-être ce titre.

J’ai pris du plaisir, j’ai vu de très belles choses lors de cet Euro 2022 !

Gilles Eyquem – Ex-sélectionneur des U19 et U20 français. 3 titres européens.

Je croyais cette année à quelque chose même s’il ne faut pas se cacher, c’est un bon résultat d’être allé en demi-finale.

Mais je m’attendais, à vraiment quelque chose cette année, parce qu’on a des générations qui justement avaient pris l’habitude de gagner avec la France. Griedge M’Bock, Kadidiatou Diani, Sandie Toletti, Aissetou Tounkara, Clara Matéo, Eve Perisset, … C’étaient des filles qui étaient avec nous au Canada en 2014, certaines championnes du monde U17. Des filles habituées à jouer en club, qui ont cette culture de la gagne, et moi je crois en cette génération-là.

Comme celle qui arrive derrière qui est encore aussi forte sinon plus. Delphine Cascarino, Mylène Chavas qui étaient avec nous en Nouvelle-Guinée. Des jeunes filles qui ont cette culture de la gagne et qui ont participé à des compétitions en jeunes. Je crois que ça va finir par payer.

C’est envisageable ! Je crois qu’on a des atouts aujourd’hui. Il y a une belle génération bien encadrée par quelques anciennes donc je pense que cela viendra.

Alors c’était de la déception effectivement de perdre le match face à l’Allemagne. Être absente de ce grand rendez-vous dans un stade archi-plein (plus de 87.000 spectateurs), cela devait être génial. Rien que pour ce rendez-vous, quelle déception énorme de ne pas y avoir été pour le groupe.

Est-ce que vous pensez que les Anglaises ont été un peu aidées à l’acquisition du titre ?

C’était l’idéal pour un euro féminin. Retrouver l’Angleterre sur ces terres et un stade plein. Quelle belle image et promotion du foot féminin. Je ne sais pas, mais si c’est pour la bonne cause, d’accord.

On avait beaucoup de titres chez les jeunes, cependant on a le sentiment que les joueuses ne vivent pas avec ce passé-là. Ces réussites ne sont peut-être pas les réussites du futur. Qu’en pensez-vous ?

Euro U19F. Quelques mots sur ce que l'on peut penser après avoir été championnes d'Europe. Crédit UEFA. Lesfeminines.fr
Euro U19F. Quelques mots sur ce que l’on peut penser après avoir été championnes d’Europe. Crédit UEFA. Lesfeminines.fr

Avec tout mon staff, l’objectif était d’amener les jeunes filles le plus possible dans des phases finales pour les préparer à les habituer à la compétition de longue durée où il faut rester concentré, se préparer à être attentive. Après effectivement, on peut espérer que quand elles arrivent en A, elles ont cette expérience-là, avoir quelques bases.

Mais ce qu’elles acceptent en jeunes où on suit plus facilement les directives du coach, c’est peut-être plus délicat à accepter en senior. Il y a aussi toute cette cuisine, le groupe avec le staff. C’est toute une équipe, il faut une alchimie. Pour faire de grandes choses, il faut que tout avance en symbiose.

D’ailleurs à vous écouter avec précision on peut dire qu’il y a certainement une alchimie au niveau de l’équipe de Corinne diacre puisqu’elle a créé cet esprit-là, mais que l’alchimie était moins forte que chez les Allemandes ou bien chez les Anglaises tout simplement ?

Peut-être. J’ai toujours pensé que seuls ceux qui le vivent de l’intérieur peuvent le dire. Sur les images envoyées, on sentait un groupe qui vivait bien, qui m’avait l’air bien dynamique. Qu’est-ce qu’il a manqué, je ne saurais dire, mais je pense qu’on avait quand même les atouts pour… Je ne sais pas ce qui manque au niveau du groupe, mais il en manque puisque nous avons été éliminées.

Après il y a eu la blessure de Marie (Marie-Antoinette Katoto) tout de même qui a dû aussi perturber. Il est vrai que c’est tout de même la star de ce groupe.

Peut-être que ça aurait changé les choses, mais ça fait partie des compétitions.

Il faut aussi un peu de chances pour gagner un titre !

Gilles Eyquem, ex-sélectionneur des U19 et U20 féminin

Il faut aussi un petit peu de chance. On sait que j’étais peut-être un peu considéré comme quelqu’un qui avait un peu de chances, que des fois les choses sourient plus ou moins bien, ça fait partie de la règle du jeu.

Il faut se donner, il faut s’engager, il faut s’investir pleinement, mais je crois qu’après, il y a aussi le petit coup de pouce qui peut faire basculer, des fois, un match d’un côté ou de l’autre.

Ce championnat au Costa Rica en dehors du fait que le Costa Rica est un magnifique pays, c’est après 2 années de COVID alors que tous les autres mondiaux, vous aviez une vision avec les U 19 dans un parcours et là, il n’y a rien en fait comme antériorité pour se faire une opinion sur le niveau des équipes. Qu’en pensez-vous ? comment gérer ce genre de situation ?

Cela va être un petit peu délicat et je crois que tout le monde retrouve de la compétition. Cela risque d’être un petit peu dur au départ. Après, je fais confiance au staff de Sonia Haziraj. ils ont bien préparé cette compétition ils ont bien travaillé avec le groupe des 19 et des U20, en collaboration avec Sandrine Ringler.

Je pense qu’ils ont bien réfléchi à tout ça, maintenant effectivement, le manque de repères va être sur les premiers matchs.

On a pas non plus trop de recul par rapport aux autres équipes comme ce qu’on pouvait avoir avant. On se connaissait bien, on se rencontrait régulièrement. On arrivait à avoir des images des compétitions des autres qualifications. Là, il n’y a pas eu de qualifications puisqu’en fin de compte, nos françaises doivent leurs qualifications à notre parcours antérieur. Et pour les autres, c’est la même chose. Donc on va avoir des découvertes.

NDLR : le match d’ouverture d’hier a vu la victoire surprenante de la Colombie sur l’Allemagne (0-1).

Voir les moments forts de la rencontre sur le site FIFA.com

Costa Rica 2022 : Retour sur la première journée (fifa.com)

Avant, les jeunes joueuses pouvaient se découvrir sur deux années, est-ce que vous pensez que les jeunes joueuses de maintenant comme elles sont toutes insérées dans des centres de formation soit dans les clubs, soit dans des groupes France, dès le début, dès que 16-17 ans, on connait à l’avance leur profil et leur évolution ?

il est vrai que les centres de formation des clubs, le pôle France, les Pôles Espoirs, tout ça aujourd’hui permet quand même d’avoir un profil de joueuse bien préparée.

La priorité vient aussi de celles qui jouent en D2 et D1F, parce qu’on sait que malgré tout, l’entraînement, c’est une chose, la compétition et le match, une autre. C’est vrai que des jeunes filles qui ne jouent pas beaucoup à haut niveau, c’est plus compliqué de les intégrer.

À cet âge. Il faut des joueuses qui jouent souvent dans leurs clubs. Je crois, pour cela, en la future D3F qui se construit

Gilles Eyquem, ex-sélectionneur des U19 eu U20

Je vois que malgré tout c’est plus difficile aujourd’hui, parce que je vois une bonne partie des jeunes filles qui sont dans l’effectif de Sonia comme Vicki Becho qui était avec moi en U 19, a fait quelques apparitions avec la D1F mais pas beaucoup avec un temps de jeu, de peau de chagrin.

Cela va être un petit peu difficile. On connait leur qualité, mais après, c’est de voir comment ça réagit en compétition.

Les autres nations seront un peu dans notre situation aussi. Je pense qu’elles ont toutes subi le même problème avec la COVID

Vous aviez déjà ce propos dans le passé, il faudrait qu’il y ait plus d’équipes en D1F féminine, sauf que ce n’est pas encore le cas et que pour l’instant tous les championnats des autres pays sont à 12 la plupart

Je crois à ce qui va se mettre en place et cette D3F. Je crois que c’était dans les tuyaux, il me semble que c’est pour cette saison à venir, ce qui pourrait permettre, peut-être, à des réserves des gros clubs de faire jouer leurs jeunes. Il faudra voir le niveau, cela peut être intéressant pour les plus jeunes parce qu’effectivement avec le niveau qui s’élève de la D1F et même de la D 2, on voit bien que lancer des petites jeunes ce n’est pas toujours facile pour les coachs et c’est bien dommage.

D’autant plus que si on doit comparer le football masculin ou au contraire, il y a beaucoup de jeunes qui jouent très tôt, mais plutôt par intérêt financier pour les clubs pour les mettre en valeur alors que là l’enjeu n’étant pas le même au niveau du football féminin les jeunes restent des jeunes avec des différences de contenu qui font que les clubs préfèrent rester avec des titulaires qui déjà dans le football restent longtemps en fait. Regardez la durée de vie d’une joueuse dans le football féminin, de 17 à 36 ans.

Après les meilleures, elles sortent forcément. Pour certaines, il faut se battre. Selma Bacha était en concurrence, elle a réussi à gagner sa place. Vickie Becho, une très bonne joueuse qui n’a pas pratiquement pas joué. Cela devient compliqué parce que là concurrence est trop forte. A Lyon, Paris et d’autres, c’est difficile quand on est jeune de passer devant. Je me rappelle bien au tout début en 2012 quand j’ai commencé alors là les filles jouaient, mais bon c’était pas si difficile de jouer …

J’ai trouvé chez les jeunes étrangères une grande différence avec les nôtres, elles sont très athlétiques. C’étaient des coureuses de 400, c’est à dire avec des qualités athlétiques très particulières alors que nous, on a plutôt encore des joueuses techniques ? Pensez-vous qu’il y a un changement de profils de joueuses ?

On a des profils plus de jeunes filles avec du ballon. Avant, on avait la vitesse qui faisait la différence, courir cela ne suffit plus aujourd’hui pour faire la différence. Il faut les deux. il faut être capable d’être une athlète avec du ballon. Quand les jeunes athlètes arrivaient, elles allaient vite, elles faisaient la différence à l’époque. Cela suffisait, des ballons donnés de belles manières dans le dos des adversaires et pas toujours avec la réussite au bout.

Maintenant ça suffit plus parce que justement les équipes sont mieux structurées, mieux organisées, défendent mieux donc anticipent justement sur les jeux longs et il faut être capable de proposer autre chose et c’est vrai que ça nous a obligé à travailler différemment avec des profils différents

Maintenant je pense que les deux se combinent bien à l’exemple de Grace Geyoro, qui est extraordinaire aujourd’hui.

Je ne suis pas très d’accord avec vous, je me dis qu’aujourd’hui une jeune fille qui a des qualités, elle doit bien regarder l’Europe mais pas que la France. Elle doit se dire, moi, j’ai un jeu qui a ses qualités là, si je joue en France, on va me demander d’avoir d’autres qualités que je n’aurais pas, que j’aurai du mal à avoir. On sait tous que si on transforme trop rapidement quelqu’un, quelquefois, on finit par du moyen au lieu de garder la qualité initiale et je me demande si aujourd’hui une jeune fille n’a pas intérêt à regarder le football en se disant : en France, on demande du ballon et du jeu sans ballon. En Angleterre, on demande de la profondeur ; en Allemagne, on va demander peut-être plus de physique et qu’au final, elle choisisse son lieu d’expression ?

Je ne pense pas. On a quand même aujourd’hui les structures en France pour aider au développement de l’ensemble des filles et je crois que ce qui est proposé dans les centres de formation ou les Pôles, c’est plutôt culturellement bien par rapport au foot. Ensuite, je ne suis pas convaincu que les jeunes filles soient prêtes à cela.

En même temps, avec l’explication de Gilles sur les profils de gardienne, on voit bien que si on n’est pas dans le moule, autant alors chercher un autre moule d’expression.

En tant que coach, je profile les joueuses qui correspondent à ma stratégie future

Gilles Eyquem, ex-selectionneur des U19 et U20

C’est plutôt dans les profils. Sur le poste de gardien de but par exemple, je disais qu’il fallait qu’on aille chercher des jeunes filles vraiment à profil et qu’on n’a pas encore complètement réglé parce que ça reste un poste délicat aujourd’hui .

Les équipes étrangères avaient toujours des gardiennes à plus de 1.80 en jeu et je me disais, c’est pas possible, c’est qu’ils vont chercher les filles de taille ! Aller chercher plus des filles à profil, je prends des filles beaucoup plus athlétiques. Encore faut-il que ces jeunes filles existent, mais il n’y a pas de raison que ça n’existe pas en France et qu’elle veuille jouer au foot.

Peut-être plus cibler les profils et les préparer pour le haut niveau plutôt que de se satisfaire de celles qui touchent la balle, mais pas assez pour gagner des titres et performer. Parce que c’est aussi cela le haut niveau.

J’ai dirigé le pôle de de Mérignac pendant mes 3 ou 4 dernières années avant la retraite et je prenais dans mon recrutement, des joueuses par rapport au poste. Et donc par rapport à certains postes, j’avais des images. Pour les défenseurs centraux, c’était forcément déjà une fille athlétique avec de la puissance avec du jeu de tête. Même s’il y avait d’autres joueuses qui étaient meilleures avec le ballon, je prenais des joueuses par rapport à l’équipe que je voulais mettre en place pour travailler et faire progresser ces filles.

C’était une stratégie. Est-ce que c’est la bonne stratégie ? Je ne sais pas, c’était la mienne.

Vous savez, une stratégie, elle est bonne à un instant et puis 3 ans après elle est mauvaise parce qu’il y a des environnements qui changent tout simplement. Une stratégie, c’est flexible. Je voudrais terminer cette discussion sur l’évolution des salaires et sa dynamique de progression. Qu’en pensez-vous ?

Je pense qu’il y a une nouvelle population qui va arriver dans le football féminin puisque quand vous entendez parler de salaire pour Diani, on parle de 30.000 € minimum mensuel par mois ou pour pour Marie on parle de 60.000€ mensuels sans parler de Wendy Renard, mais qui est déjà plus ancienne, plus âgée donc qui est moins inspirante pour les jeunes filles qui arrivent … qu’est-ce que vous en pensez est-ce que vous pensez qu’il va y avoir une évolution des joueuses et de leur mentalité compte tenu qu’on part dans une direction proche de celle des hommes et qu’on aura du mal à changer.

Je ne parle pas de quartiers, juste des jeunes filles qui vont se dire : j’ai des qualités, je peux jouer au basket, je peux jouer au hand, je peux faire de l’athlé, mais je vais décider de faire du foot parce qu’il y a de l’argent à gagner.

Ce qui me gêne un petit peu, c’est que ça risque de faire évoluer les mentalités aussi dans le sens où on va être plus carriériste, moins attaché au club. Vont rentrer dans la danse les agents même s’ils sont déjà présents et avec des orientations qui vont un peu sortir du foot. On va partir dans d’autres systèmes qui sont moins intéressants pour les éducateurs.

Cest le chemin qui a été volontairement pris, je vous prie de m’excuser. Il ne fallait pas être aveugle. On ne peut pas avoir les avantages de l’argent sans ses inconvénients.

Il m’est arrivé d’avoir un peu honte quand je savais le salaire des joueuses de l’époque par rapport à l’investissement qu’elles donnaient aux clubs.

Gilles Eyquem, ex-sélectionneur des U19 et U20

J’avais parfois honte quand je convoquais les filles en sélection avec qui je discutais de leurs conditions de rémunération pour ces jeunes. Ce qu’elles vivaient et comment elles étaient exploitées en proportion de leurs engagements. C’était comme ça, aujourd’hui ça évolue bien pour elles, j’espère qu’elles garderont leur esprit et leur engagement.

je crois que je suis assez d’accord avec vous, il faut voir l’aspect positif et pas l’aspect négatif et puis de toute manière si les choses doivent évoluer on sait très bien que c’est une vague qu’on ne peut pas arrêter comme ça et donc il faut juste essayer de bien surfer dessus. Pour un bordelais, cela doit être facile de surfer !

Entretien avec Gilles Eyquem, sélectionneur des U19 et U20 français de 2012 à 2019. Coupe d’Europe gagnée en 2013, 2016, 2019 et Mondial 2014, 2016 et 2018 de faits.

Normalement, la Coupe du Monde U20 se fait, une fois sur deux, dans le pays hôte du Mondial des A. Là, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Le Costa Rica avait été choisi pour celle de 2020 annulé (pour tester toutes les générations, la Coupe du Monde U20 se tient tous les deux ans), il a été décidé qu’elle organiserait celle de 2022 au lieu et place de l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

William Commegrain Lesféminines.fr