Les deux clubs parisiens ont assuré leur première journée de championnat après avoir surpris les observateurs et fans en ressortant avec deux défaites sèches de ce dernier tour européen pour entrer dans le tableau final.

Pourtant l’Europe, comme pour le football masculin, se dessine comme étant la scène lumineuse du football et un enjeu pour tous les championnats européens et leur club. Actuellement, le leadership se joue entre quatre pays : l’anglais avec ses moyens, l’Espagne avec sa performance de Barcelone, le Français avec l’histoire de l’OL et du PSG ; l’Allemand si on retourne plus loin.

La réussite des seconds (PSG et troisième de notre championnet (Paris FC) sera un indicateur d’espoir en cas de situation favorable et de malaise dans le cas contraire.

Jeudi, il s’agira de savoir, pour les joueuses comme pour les fans, si la rencontre aller est une erreur ou une différence de niveau ?

L’aller a été difficile pour le Paris FC. Un (0-6) du Paris Fc face à l’EA Guingamp pour rendre gorge à la sévère défaite subie à domicile par Manchester City (0-6, 2x Matéo, 2x Garbino, Bussy, Thiney) et pour le Paris Saint Germain, un (1-3) assurée à Montpellier (Palis, Katoto, Geyoro, Albert) rassurant le nouveau coach parisien, Fabrice Abriel, pour ses deux premières rencontres officielles à la tête de l’habituel second du championnat.

D’un côté, avec Manchester City, le championnat anglais qui fait rêver la plupart des commentateurs avec un grand nombre de joueuses étrangères, des salaires plus conséquents à ceux du cœur du championnat français justifié par les moyens des clubs masculins et surtout, des fans anglais nombreux et présents. Sans surprise, dans ce pays qui adhère au football des clubs comme on se mariait dans les temps anciens. Avec fidélité.

En même temps, le club suédois Häcken ayant réussi à tenir Arsenal (1-0) à la maison montre que la défaite subie par le Paris FC est plus celle d’un club, fait d’internationales, avec notamment une grosse performance de Vivianne Miedema, toute récente Citizens et ex-Arsenal comme Sandrine Soubeyrand, la coach du Paris FC, 198 sélections en équipe de France, résumait la force anglaise : « une équipe qui ira loin dans cette compétition ».

On peut penser que le club anglais recevra le club de Pierre Ferracci en faisant tourner son effectif pour équilibrer le physique de ses internationales, jouant une quarantaine de matches par saison. Notamment si l’objectif est d’aller loin dans la Women’s Champions League 2025.

Pour le Paris Saint Germain, le regard est différent. Les joueuses parisiennes, habituelles seconde du championnat, sont attendues à un meilleur résultat compte tenu que le club des Yvelines est un habituel pensionnaire du mois de Mars des quarts de finale européen et que sa plus mauvaise performance a été un 1/8e perdu contre le leader européen de l’époque (Frankfurt, finaliste 2013) et un autre face au suédois, futur finaliste, Tyreso FF (2014).

La Juventus, représentante de l’Italie, en ébullition depuis plusieurs saisons sur le plan européen, n’arrive pas à réussir ce que l’Espagne a réalisé.

Les joueuses doivent avoir cette frustration bien inscrite dans leur mental face à un football européen qui commence à prendre des couleurs et de l’ardeur.

C’est toute la difficulté du PSG, transformée par le départ de nombreuses joueuses leaders et qui n’a pas encore pris son identité en 2024-2025.

Le résultat sera une signature, soit positive, soit blessante.