OL-PSG chez les hommes en CDF et OL PSG chez les filles en coupe d’Europe
Ils ne sont pas nombreux, ceux qui hier soir, ont fait le parallèle entre la future finale de la Coupe de France masculine, le 25 mai prochain à Lille, opposant l’Olympique Lyonnais, dont le dernier titre remonte à 2012, et le Paris Saint Germain (14 titres) de Kylian M’Bappé avec la demi-finale de la Coupe d’Europe féminine qui s’annoncera le samedi 20 avril, à 19h00 au Groupama Stadium (retour au Parc le dimanche 28 avril à 16h) réunissant la même affiche !
OL Féminin toujours Leader ?
Avec là, un OL féminin favori avec 8 titres européens, -record absolu de l’épreuve- 2 finales et seulement trois RDV manqués dans cette histoire (2014, 2015 et 2021) qui a commencé en 2011 quand du côté masculin, il est loin le temps où le fringant Président Borelli mangeait, en 1982, la pelouse du Parc des Princes, pour sa première coupe de France. Le club de la capitale jouant pour gagner sa 15e.
SI pour l’Olympique Lyonnais, la balance penche favorablement du côté de l’ogre lyonnais qui semble avoir pris le poids des trois frères Troigros de la restauration étoilée lyonnaise ; on ne sait pas si la catégorie des poids plumes, bien représentée par la fluette Michèle Kang, nouvelle propriétaire américaine d’origine sud-coréenne de l’équipe féminine lyonnaise, fera le poids.
Le PSG, sur une autre route, peut surprendre
Pour les supporteurs des parisiennes, ils sauront faire rappeler à la star de la Comex (organisme décideur de la FFF), Jean-Michel Aulas, que dans les trois échecs lyonnais, deux ont la signature du PSG (2015 et 2021). Lequel, toujours le verbe travaillé face aux médias, rappellera que le chat noir des lyonnaises est autant le PSG que les 1/8e de finale ou les 1/4 mais que jamais, au grand jamais, une lyonnaise sur la route de l’Europe, n’a été défaite en 1/2, ce qui n’est pas le cas du PSG, déposé par deux fois par Chelsea (2019) et le FC Barcelone (2021).
Le spécialiste relèvera que Chelsea avait éliminé le PSG en quart. L’homme érudit, millionnaire ou milliardaire, relèvera que l’important, c’est la rose de la victoire.
Lors de la première et sérieuse opposition entre les deux clubs qui remonte à 2014, les médias spécialisés avaient relevé que sur le « pitch » ne se trouvaient que des internationales, venues de pays de qualité et joueuses à la renommée internationale. Aujourd’hui, le propos tient du côté de l’OL, mais le PSG a joué un autre carte, différente, axé sur une forme de talents à démontrer, qui a aussi ses droits au plus haut niveau.
L’équipe parisienne l’a montré, en se reprenant au fil des matches et de la saison.
Que vaudra cette double rencontre féminine ? Elles se connaissent si bien qu’elles pourraient être sœurs ! Difficile de le dire. On peut penser qu’il y aura seulement le terrain en jeu. Et là, beaucoup de choses sont possibles.
A voir le 20 et le 28 avril
William Commegrain Lesfeminines.fr