Le football féminin est un football d’expression. Si vous mettez les pieds dans ce football vous devez intégrer que, soit dans votre équipe soit dans l’environnement de votre équipe, il va y avoir des questions d’expression.

Souvent on parle d’égalité, de moyens, d’univers sexuels, et les exemples sont devenus nombreux depuis 2015 et le retour au titre de championne du monde des américaines, fer de lance.

Mais s’ouvre une nouvelle porte, celle de l’intervention des féminines sur le terrain et on peut dire que les françaises ont initié une force de révolution en l’obtenant avec la démission forcée de Corinne Diacre quand les espagnoles étaient les premières à le demander, sans l’obtenir.

Lors du dernier match entre l’Irlande et le Nigéria (0-0), on a vu la capitaine et star d’Arsenal, Katie Mc Cabe, aller vers le banc et réclamer ouvertement, à la 70′, que la coach Vera Pawn, fasse des premiers changements.

Un fait sans importance si on ne sait pas que ladite coach est en fin de contrat, a exprimé son envie de renouveler plusieurs fois sans recevoir de confirmations et que Kate Mc Cabe est une star en Irlande comme en Europe.

Une situation qui pousse la coach de soixante ans, ex-sélectionneuse de l’Ecosse, Pays-Bas, Russie, Afrique du Sud, et Iralnde a répondre aux questions des journalistes pour affirmer sa position qu’on peut juger comme diplomatique.

« Une joueuse est libre d’avoir des émotions et de les exprimer, mais pendant le jeu, c’est au coach de faire l’analyse et de procéder au changement quand c’est nécessaire.« 

Cela aurait pu s’arrêter là, mais là, où le message est en train d’évoluer, c’est que la coach d’expérience, sentant que la révolution française en fera d’autres, se sent obligée de publiquement l’argumenter.

« Nous avons fait entrer Abbie Larkin et Marissa Sheva, car pour cette dernière elle possède une force offensive et Larkin, car il y avait de plus en plus d’espaces entre les lignes. D’autant que toutes les joueuses faisaient exactement ce qu’il fallait et que Sinead Farrelly, était à ce moment, la meilleure joueuse du match. « 

La réponse de la joueuse avec ce tweet

Une emoji qui a généré 7815 j’aime, 302 citations et 266 retweets, ce qui est plutôt pas mal pour la population irlandaise, fan de football féminin.

Les joueuses ont un impact, notamment les stars. On le mesurera en cas de renouvellement ou non de la coach néerlandaise

William Commegrain Lesfeminines.fr