L’Allemagne se prépare pour le mondial.

Deux adversaires de haute qualité sont au programme de la semaine FIFA. Vendredi 7 avril avec une victoire à l’extérieur contre les Pays Bas (8e FIFA, 0-1) et mardi, 11 avril, la prochaine rencontre face au Brésil (9e FIFA). Des duels d’égal à égal, selon la selectionneuse Martina Voss-Tecklenburg.

Quelques jours avant ces deux matches préparatoires, le DFB a prolongé les contrats de Martina Voss-Tecklenburg et de sa co-entraineure Britta Carlson jusqu’en 2025. L’association se réjouit de la popularité de la sélection et du succès du staff et leur donne pleine confiance pour les compétitions futures, Jeux Olympiques à Paris inclus.

Une retraitée jeune et une maman compétitive.

La présence de deux joueuses parmi les 26 est remarquable, pour deux raisons différentes: Dzsenifer Marozsán (111 sélections) sera pour la dernière fois membre de cette équipe. Après ses blessures – non-présente pour l’Euro – elle revient dans le groupe. mais seulement pour dire adieu après avoir décidé de sa retraite internationale.

Cela sera un moment plein d’émotions mardi soir dans le stade de Nuremberg. Svenja Huth sur sa coéquipière: «Nous nous connaissons depuis 16 ou 17 ans, nous avons commencé ensemble dans les U-15. Dzsenifer a marqué le foot féminin en Allemagne et en plus elle est une personne super-sympathique.»

Interrogée en conférence de presse : « Habituellement, je suis une personne très émotive. Je suis assez surprise d’être relax pour ce dernier match mais je pense que ce sera différent mardi. Cela et très bien, l’émotion meut être montrée. C’est humain. Confirmant qu’elle continuera en club, en discussion avec l’Ol et d’autres et se voit continuer ensuite dans le football ».

Melanie Leupolz, devenue mère il y a environ six mois, revient malgré sa blessure dans le match de League des Champions contre l’Olympique Lyonnnais (voir photo ci-dessous). Comme Amel Majri, elle veut montrer deux choses : qu’elle est toujours performante sur le plus haut niveau et qu’on peut être joueuses professionnelles et mère en même temps.

On espère accueillir une audience de 30.000 à Nuremberg pour le match contre le Brésil. Pour l’Allemagne un chiffre impressionant, dû à la performance impressionnante et à la présence sympathique des joueuses lors et après l’Euro.

Mais il faut comparer cela à la situation en Angleterre où le match England – Bresil à Wembley Stadium (Finalissima entre les championnes d’europe et les championnes d’Amérique du Sud) a été ‘sold out’ depuis octobre 2022.

la tradition allemande

Après l’Euro Alexandra Popp avait semé le doute si « oui ou non », de son côté, elle voulait ou serait prête de participer au mondial à l’été 2023. Après sa prestation à l’EURO 2022, co-meilleure buteuse de la mcompétition et fer de lance de l’Allemagne, cette question est conséquente pour l’équipe nationale classée deuxième mondiale.

Au cours des mois, elle semble être de plus en plus intéressée à continuer sa carrière sur le plan international. Sa performance et son énergie n’ont pas baissé, elle paraît être très en forme, si on regarde ses prestations dans les matches de son club et de la sélection.

Les gardiennes allemandes: Dans la conférence de presse avant le match PSG – VFL Wolfsburg, les journalistes françaises se montraient très surpris de voir, à côté de l’entraîneur de Wolfsburg une gardienne sur le podium et pas une joueuse. Cela ne surprenait pas les journalistes allemands.

Dans le foot allemand, la position de gardien ou gardienne a toujours eu une grande importance et on a toujours eu un grand respect pour cette position. Gardienne numéro 1 dans la sélection: Merle Frohms, qui est aussi Numéro 1 dans son club VFL Wolfsburg qui a atteint la demi-finale de la Ligue des Champions. Et s’il n’y avait pas Merle Frohms, il y aurait eu Ann-Katrin Berger (Chelsea), deuxième meilleure gardienne du monde (trophée FIFA). Pas de souci en ce qui concerne celles qui peuvent empêcher en dernier moment, que les adversaires marquent.

Martina

Quel est le plan de Martina Voss-Tecklenburg conçernant la préparation pour le mondial? Elle veut voir les joueuses jouer, donner l’occasion de se montrer sur le terrain à un grand nombre de joueuses. «Je veux augmenter l’intensité, orientation mondiale. Je veux voir la performance individuelle et dans la défense nous voulons créer plus de compacité.»

Parmi les joueuses qu’on verra sur le terrain, l’attaquante Laura Freigang de Eintracht Frankfurt, peu utilisée dans l’Euro. «Je veux me montrer. Je veux profiter de mon temps de jeu pour me présenter comme candidate au mondial. Je serais très heureuse de pouvoir contribuer et donner ma part au succès de l’équipe»

On le voit: Le Mondial Australie – Nouvelle Zélande approche du côté de l’Allemagne.

Gerd Weidemann pour les féminines.fr