Au jour du premier anniversaire de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, réveillée à quatre heures du matin par une pluie d’obus sur Kiev, les habitués du football féminin, casques sur la tête, vont prendre les armes pour défendre un camp ou l’autre quand l’autre partie de la population se fera son opinion, sur les brèves médiatisées qui ne vont pas manquer de faire les prochains jours de l’actualité, mariée au prochain Comex du 28 février 2023, comme on attend la sanction d’un délibéré pénal ou civil.
Corinne Diacre sera-t-elle encore sélectionneuse début mars ou pas ?
On va se prêter à l’analyse en imaginant que j’ai quelques neurones de disponible et assez de connaissances de l’environnement pour en faire une analyse.
N’y voyez aucune vérité, juste des suppositions au conditionnel. Je ne suis pas journaliste et aucun contrat professionnel dans ce milieu. Je regarde juste le football féminin que je connais assez correctement pour faire des suppositions.
Wendie Renard est en burn-out
Si on est s’approche des faits, j’ai été comme plus d’un surpris, par le communiqué de Wendie Renard, lu en fin de formation d’un groupe en reconversion. Les mots qui m’ont surpris étaient cette volonté qu’elle exprimait, à travers ces quelques mots « préserver ma santé mentale « .
Là, ce sont des expressions de burn out. D’autant plus fort qu’ils sont écrits et publiés. Encore plus renforcés par son message illustrant son tweet : « Merci pour votre soutien et le respect de ma décision ». Sous-entendu, laissez-moi tranquille !
La joueuse aux 142 sélections et meilleure buteuse de l’Equipe de France avec 34 réalisations n’en peut plus. C’est un fait.
Je me suis demandé pourquoi ? Je ne voyais rien de précis en la matière qui fasse cette décision. Les non-sélections d’Amandine Henry comme Eugène Le Sommer sont actées depuis longtemps maintenant. Le niveau de l’Equipe de France baisse graduellement, mais là encore, sur un process continuel qui ressort autant de la qualité des nouvelles joueuses que de leurs mentalités et investissements.
Plus, en train de vouloir gérer un revenu professionnel conséquent pour certaines et qui ne pourra qu’augmenter comme une identité forte dans les réseaux qui va de pair, que de faire les efforts exceptionnels que la génération passée de Wendie Renard a connu.
Un phénomène connu avec le monde nouveau qui arrive.
Corinne Diacre est ce qu’elle est, sans surprise
Le tout avec une sélectionneuse qui fait des choix d’autorité qui ne peuvent que faire mal à un groupe, en ayant pour l’instant, dans sa valise, que deux arguments :
. Une place au ranking FIFA dans le trio mondial quand beaucoup d’équipes font le yo-yo descendant au-dela du Top dix pour certaines mais que les expérimentées savent relativiser (la France championne du monde des matches amicaux) dont elle a cependant hérité et qui remonte à loin ;
. Et surtout une demi-finale européenne lors de l’Euro 2022 qui aurait pu faire mieux tout en montrant aussi les limites tactiques de Corinne Diacre face aux coaches de très haut niveaux que sont Sarina Wiegman (sélectionneuse anglaise) et Martina Toss Tecklenburg (sélectionneuse allemande).
Le jeu de Corinne Diacre n’a jamais montré un beau jeu.
Tous les spécialistes qui ont suivi la Coupe du Monde 2019 le savent. On se souvient des travées des zones de journalistes du moment où la consternation bloquait les stylos ! Ceux libérés des contrats écrivaient leurs vérités. Ceux contraints par des exclusivités ou identités, échangeaient leurs doutes devant un café, à voix fortes en off, mais se gardaient de l’exprimer ouvertement à l’antenne.
Au final, la médiatisation du spectacle mondial a néamoins rencontré le grand public qui a apprécié cette équipe.
La vision de Corinne Diacre
Le tout a donné à la sélectionneuse française le droit fédéral de construire une équipe pour l’avenir et de faire ses paris, voire de régler peut-être des comptes.
Elle ayant à l’esprit, l’image positive de ceux qui découvraient, n’écoutant pas les sons plus réels de ceux qui connaissaient le niveau de performance d’une médaille dans cette pratique et ne le voyait pas dans les choix de jeu de la française.
Sur cette incompréhension, comme se font les divorces, se sont faits les divorces avec Gaëtane Thiney, Amandine Henry, Eugènie Le Sommer. Avec aussi la presse, avec les aficionados.
Elle avec ses idées ; les autres avec les leurs.
Son message était clair : je construis l’avenir faisant le bonheur de celles nouvellement sélectionnées. Et elles ont été nombreuses.
Une méthode issue d’un numérus clausus
Avec une méthode qui est celle du mandarinat constitué par le BEPF et l’esprit français : une table est rectangulaire et au bout de la table, il y a un chef. Un chef qui applique un process appris dans une formation carrée et au numérus clausus bien déterminé : une quinzaine de candidats pour une promotion tous les deux ans, maintenant tous les ans avec la garantie, en cas de contrat, d’une rémunération sans limites financières.
Si vous regardez individuellement, une chance financière qui ne se rate pas. Et ensuite tous dans le même wagon. Avec l’argent, vient souvent l’ordre. Donc tout le monde applique les principes appris.
La sélectionneuse depuis 2017, construit aussi son avenir. Le poste est bon, bien payé et il ouvre des portes de réseaux au niveau mondial qui donnent, sans souci, le nom de petit village, à la ville de Clermont, dernier poste de Corinne Diacre en tant que coach. Sélectionneur vous fait entrer dans un autre monde.
Le niveau du football féminin : très LGBT
Pour ma part, sans me dégager de mes derniers écrits, un responsable de la TV m’avait accosté le jour de la finale 2019 en me testant croyant que j’étais homosexuel, avec une forme d’agression : il parait qu’elle est homosexuelle, pourquoi ne le dit-elle pas ? Je me suis marré intérieurement et j’en ai déduit deux choses dont j’avais la confirmation : la première que ce foot féminin ne vivait que sur la rumeur avec un besoin viscéral, dans ce milieu sensible, de te situer sexuellement -on sait le niveau des gens qui s’intéressent à la rumeur comme à ceux qui aiment à la propager (cc) – et qu’il avait donc peu d’intérêt professionnel par manque de réflexion -(ce milieu écoute le premier son de voix)- et la seconde était qu’il fallait lâcher un message construit :
« A mon avis, Corinne Diacre est un bon coach de Ligue 2, ce n’est pas un coach de Ligue 1. »
J’ai terminé en précisant : « que la question était de savoir si le football féminin nécessitait un coach de Ligue 1 ou un coach de Ligue 2 ? »
Tout cela pour dire qu’il n’y avait, dans mon esprit, ce Vendredi aucune raison particulière à cette décision de Wendie Renard. Tout cela est connu.
La capitaine française a concédé depuis longtemps la baisse de niveau de l’Equipe de France et ce n’est pas le dernier match contre la Norvège (0-0) qui a fait changer les choses. D’autant qu’il s’agissait de choix annoncés par la sélectionneuse.
Nul en janvier, titré en juillet ?
En plus si tu réfléchis, l’histoire récente des titres est faite d’équipes éloignées de contenus de qualité ayant remporté les titres en jeu : on pense aux Pays-Bas en 2017 (Euro 2017, 12e mondial avant), l’or du Canada (2021, 8e mondial avant), l’Angleterre (Euro 2022, sixième mondial avant) et surtout la Suède (bronze en 2019 et Argent en 2021 aux JO, qui est une vraie purge à voir jouer en amical.
A la relecture j’ai oublié l’Allemagne. Au fond du fond avant l’Euro avec 3.000 spectateurs pour un match amical et qui, après l’Euro 2022 où elles sont allées en finale en jouant un football qu’aucun allemand n’attendait ! Pour maintenant, se trouver devant 30.000 spectateurs, sans autre raison que nul en janvier, au soleil en été.
Tout cela est connu. Je me suis dit qu’il y avait eu autre chose. Donc il a du se passer quelque chose de plus.
Pourquoi Marie-Antoinette Katoto avec Kadidiatou Diani ?
C’est le second fait de la journée. Ce qui m’a surpris, c’est sur le chemin du retour quand bouchon parisien sur le périphérique, j’ai enregistré l’annonce sur RMC lors d’une émission vers 19h, d’un jugement sur la situation. Et là, un journaliste qui suit depuis longtemps le football féminin, Anthony Rech, confirme le retrait de Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto.
Là, j’ai fait un lien.
D’abord pour quelles raisons Marie-Antoinette Katoto intervient dans cette action ?
La joueuse est blessée depuis un an. Elle a toujours été portée aux nues par la sélectionneuse. En 2019, elle n’a pas été prise alors que jeune talent, plus par protection et par raison puisque le sélectionneur des U20 l’avait mis sur la touche en 2018, alors que capitaine.
Depuis, la joueuse avait tourné la page et les deux étaient de concert, l’une pour jouer, l’autre pour l’encenser.
En 2022, blessure grave de l’attaquante parisienne à l’Euro dont on ne peut pas incriminer la sélectionneuse qui ne récupère que pour quelques semaines, les joueuses.
Les fatigues viennent du travail en club et il aurait été impossible à Corinne Diacre de ne pas la mettre dans l’équipe en pleine compétition. Les blessures des joueuses, un phénomène que toutes les sélections ont connu pendant cet Euro, notamment l’Espagne avec leurs deux attaquantes phares, Jennifer Hermoso et Alexis Putellas (meilleure joueuse FIFA), blessées à l’ouverture de l’Euro. Depuis, après le gain 2022 pour les anglaises, la meilleure buteuse anglaise, Beth Mead (Angleterre, Top 4), a laissé son genou ; comme son amie, meilleure attaquante hollandaise (Top 2 mondial devenu Top 8) Viviane Miedema, se met sur le même canapé qu’elle, avec la même blessure.
Donc j’ai du mal à comprendre qu’elle utilise ces reproches pour justifier de son retrait actuel ?
D’un autre côté, Kadidiatou Diani, prend la même décision, alors qu’elle est en renégociation de contrat au PSG. D’habitude silencieuse, la joueuse a lâché des exocets à la Grande presse, en sélection. Parlant de « sacrifices en jouant en avant-centre », tant dans son club qu’en sélection. Quasiment, elle voulait jouer à droite et le disait ouvertement.
Précisant qu’il n’y avait aucun contact avec le PSG quand le Parisien dit le contraire en ayant interrogé ceux concernés. Je me suis dit qu’il y avait quelque chose là.
Les places en avant-centre au niveau des demandes de la joueuse (aux alentours de 50.000 euros mensuels voire plus certainement) dans les clubs ayant les moyens sont des places prises. Avec des contrats longue durée. J’en ai déduit que l’intérêt professionnel de la joueuse était de glisser à sa place d’origine. A droite, là où la concurrence n’existe pas face aux qualités de la française et donc la garantie d’apporter quelque chose de significatif dans une équipe ayant de gros moyens.
Je me suis demandé s’il pouvait y avoir un combat intérieur en Bleue pour demander de glisser à droite ?
Surtout que le Mondial qui va arriver et toutes les TV vont retransmettre les sélections, avec des clubs à la recherche de talents pour renforcer. Le Mondial 2019 avait fait ressortir Diani sur le plan international.
Alors quand on a vu les prestations mitigées de Kadidiatou Diani sur les deux derniers matches qu’elle a joué (Danemark et Norvège), on doit se dire que la sélectionneuse a envoyé un message à la joueuse : « ce sera au centre » et pas ailleurs.
D’ailleurs, lors du second match contre l’Uruguay, Corinne Diacre ayant pris 26 joueuses, trois étaient en tribune, sans pouvoir entrer, il y avait Diani. J’ai pensé à un rapport de forces, chacun jouant d’ailleurs sa carte. Un jeu normal, professionnel, sans porter de jugements. A chacun de jouer sa carte d’autant que les deux joueuses ont le même agent et conseiller.
Tout cela ne m’a pas semblé suffisant pour justifier de la décision de Wendie.
La goutte d’eau potentielle
Il faut quelque chose de plus.
Et si Corinne Diacre a fait comprendre à la française, capitaine de la sélection, qu’elle était capable de ne pas sélectionner Diani (82 sélections, 22 buts) lors du prochain RDV face à la Colombie et Canada et donc pour le Mondial, si elle continuait dans la durée, dès lors que c’est ce qu’il s’est plus ou moins passé ?
Là, c’est plus grave.
Là, c’est une grosse goutte d’eau car Diani, 27 ans possède le talent de faire respirer et gagner les Bleues pour les amener au moins en quart de finale dans un groupe fait du Brésil, de la Jamaïque et maintenant du Panama qui ne garantit rien aux Bleues compte tenu des trois matches que l’on vient de voir. Des adversaires physiques.
On a là bien la notion de goutte d’eau.
Il faut savoir que les joueuses connaissent bien le niveau des autres joueuses.
C’est pourquoi les choix de Corinne Diacre peuvent poser en interne des frustrations. Si tu retires Kadi du groupe, tu perds une très bonne carte sans savoir si tu peux en retrouver une ou du moins en jouant différemment avec la certitude que cela reste une hypothèse ;
Un choix qui se rajouterait à :
Amandine Henry était incontestable quand elle a été remplacé par Charlotte Bilbault, moins forte. Il faut savoir que Eugènie Le Sommer est incontestable dans un groupe de 23. Il faut savoir que Gaetane Thiney est bien meilleure que Kenza Dali. Il faut savoir que Perle Morroni doit être dans un groupe de 23 quand les deux titulaires à gauche sont blessées. Il faut savoir qu’Aissatou Tounkara, laissée en Angleterre, doit être mise en confiance avec la sélection quand dans son club, elle ne joue pas, d’autant qu’elle a été plus d’une fois porteuse du brassard.
En plus, si tu rajoutes la sortie de Viviane Asseyi (60 sélections) face au Paraguay.
J’ai été surpris de voir toutes les anciennes taper dans la main de la joueuse de 28 ans, abattue de sortir quand entrait Noémie Feller, ambitieuse, 20 ans et dejà devant les caméras de la TV, pour un 5e but facile.
Je me suis dit, « c’est un choix de faire passer la jeune joueuse ». J’en ai conclu : « c’est peut-être chaud pour Viviane Asseyi » déjà pas prise pour l’Euro 2022. Et puis je puis passé à autre chose.
Si ces observations conditionnelles sont justes, cela fait beaucoup de gouttes d’eau pour la joueuse capitaine qui représente une sorte de caution en étant présente.
Sauf que Corinne Diacre le fait pour construire, dans son esprit, une performance.
Sauf qu’elle a peut être tort.
Sauf qu’elle change sans délicatesse. Souvent.
Sauf que la France n’a rien gagné et que tout le monde se rend bien compte qu’elle n’a pas les outils pour gagner avant un certain temps. Les générations qui arrivent et l’environnement du football féminin français ne soufflent pas assez forts pour cela.
C’est quasiment « Now or Never » dans l’esprit de beaucoup de joueuses passées.
Le texte de Renard
Dans son texte, elle parle de caution. Sa présence donnerait caution. Je me demande si cela est suffisant pour justifier d’un retrait.
Alors peut-être qu’Amel Majri n’est pas prévu dans le groupe. Cela fait un bout de temps que la lyonnaise n’a pas joué en Equipe de France. Maternité, blessure.
Ou du moins l’interrogation se pose peut-être pour Wendie ? Ressentant chez la coach française, l’envie de partir avec une équipe toute nouvelle, d’autant que son contrat se termine en 2024, bien plus tard. Des choix qu’elle est d’ailleurs capable de faire.
S’il y a bien une signature à ces six années passées de Corinne Diacre, c’est bien le mot « Choix ».
Ce n’est pas rien la sélection. Il y a une force chez les coaches qui peuvent changer le monde des sélectionnées du jour au lendemain. Pour de bonnes raisons, les leurs. Des fois bons pour l’un, l’enfer pour l’autre.
Williamson, la capitaine anglaise de 2022 (37 sélections) en est l’exemple premier ! Inconnue du grand public, elle est devenue une star avec le gain de l’Euro ayant pris, deux mois avant l’Euro, la place de l’ex-capitaine, Stéphanie Houghton (112 sélections), tombée aux oubliettes, faute d’avoir été déclarée compétitive par la sélectionneuse Serena Wiegman, meilleure coach féminin FIFA certainement pour 2023 et déjà élue en 2017.
La sélectionneuse fait donc des choix. Elle n’arrête pas.
Et 2024, c’est loin. Cela fait beaucoup de choix futurs à cautionner si sa présence doit cautionner. Avec surtout la question de la performance, tramée depuis ses débuts lyonnais, au cœur de la joueuse. C’est une compétitrice.
Pourtant je suis certain que Corinne Diacre a ses raisons dans ses choix de performance. Tout en étant bien incapable de dire s’ils seront gagnants.
Alors la capitaine française parle de management impossible.
L’environnement du football féminin
Tout le monde attend la sortie de Corinne Diacre comme ils attendent celle de Noël le Graet. La goutte d’eau de Wendie Renard, c’est la goutte d’eau de beaucoup. L’UNFP a fait un tweet dans ce sens, mais au conseil d’administration se trouvent Diani et Le Sommer. L’ex-internationale française Marinette Pichon a salué le courage de la capitaine ! Ada Hegerberg, autant norvégienne que française la soutient ! Gaetane Thiney signe une année de plus en indiquant qu’elle rêve de faire les JO à Paris. Léa Le Garrec, bonne en championnat, salue sur le ton de l’humour, sa place dans les quarante meilleures françaises.
Beaucoup l’attende. Un peu comme « trop, c’est trop ». C’est une vérité.
L‘environnement du football féminin
Ceux qui croyaient faire du football féminin une balade tranquille n’ont pas ouvert les yeux. C’est mal connaître les femmes et encore plus celles du football qui voient clairement le marché financier du football devant elles.
Aujourd’hui sort une tendance « Time to act ! »
C’est une vague montante qui ne s’arrêtera qu’à la fin de son cycle sans savoir qu’elle sera sa force. Mais le message est repris par les stars du football féminin. Ada Hegerberg termine son message avec cette expression. Reprise par une internationale japonaise. Les canadiennes ont menacé d’une grève aux mêmes intonations.
Les filles veulent être au niveau des garçons. Quels que soient les arguments économiques contre. On est dans un autre domaine. La sélection nationale, dans ce cadre, est un vrai enjeu.
Limiter à l’argent n’est rien, car la vraie tendance est ailleurs
Les filles veulent aussi être gérées autrement que sur un mandarinat.
Voyez le management de la NWSL. Elles veulent un management participatif. Quels que soient les arguments structurels contre. Voyez la réaction des joueuses sur le partenariat avec l’agence de tourisme d’Etat de l’Arabie Saoudite comme un des partenaires financiers de la 9e Coupe du monde féminine à venir.
C’est un autre vague aussi forte.
Le comex et tous les comex de sport devront se poser la question.
Le 28 février 2023 pour les Bleues.
Ou la vague n’a pas de puissance et elle s’arrêtera OU la vague est un tsunami et elle t’écrasera si tu ne la prévois pas.
A moins de l’anticiper, de travailler à l’encadrer car qui peut arrêter des tsunamis ?
C’est juste naturel.
Pour cela, il faudrait mettre un peu d’intelligence dans le football féminin.
Mon avis
La FFF a envoyé un communiqué officiel. Ce n’est pas rien : La FFF a pris connaissance des déclarations de Wendie Renard, Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto. Son Comité exécutif, réuni le 28 février, se saisira de la question à cette occasion. La FFF tient à rappeler qu’aucune individualité n’est au-dessus de l’institution Équipe de France.
Je me dis qu’un sélectionneur ne peut plus sélectionner en ne faisant que sélectionner. Il faut qu’il communique un message et sache l’argumenter avec précision et engagements, en répondant aux détracteurs tout en les écoutant.
En fait, c’est un poste devenu politique qui nécessite des concessions et consensus.
Cela veut dire que toutes les bonnes décisions à prendre ne sont pas toutes de bonnes décisions.
C’est un poste où il faut MOBILISER une majorité. D’un côté avec des (+) et de l’autre des (-).
A la grande différence de la politique, si tu veux renouveler, il nécessite des résultats.
William Commegrain lesfeminines.fr