L’histoire du verre à demi-vide comme celui à demi-plein se propose aux abonnées des résultats du football féminin, parking de la D1F Arkema, soit l’élite féminine du championnat français.

Que se passet-t-il à l’Olympique Lyonnais et au PSG ?

Le haut du classement ne bouge pas.

L’OL, premier en titre, sort de la Bretagne avec un (0-0) face au 12e et dernier de la D1F Arkema, n’ayant jamais pu prendre un point depuis six journées. Exploit des bretonnes qui s’offre les lyonnaises championnes d’Europe en titre ou confirmation du plongeon des lyonnaises, entamé en Women’s Champions League avec une défaite (1-5) à domicile face à Arsenal suivi d’un match nul contre la Juventus (1-1) pour ce premier faux pas en championnat …

Face aux derniers quand même, dans la foulée d’un OL-Fleury de la journée précédente qui s’était terminée sur une victoire lyonnaise à la Pyrrhus (1-0) par une tête de Wendie Renard à la 93′. L’OL ne marque plus et risque de ne plus marquer les esprits européens.

D’autant que le Paris Saint Germain subissait les foudres de Montpellier au Camp des Logues. Menées (0-1) par un but de l’haïtienne Mondesir (24′), les parisiennes sans Gérard Prêcheur suspendu pour cinq rencontres, égalisaient par Sandy Baltimore (31′) pour prendre l’avantage par Groenen (49′) et se faire reprendre en fin de rencontre sur une égalisation de Boureille (87′).

Un match nul qui ouvrait grande la porte à l’OL, bien placée pour l’ouvrir avec quatre points potentiels de différence que les lyonnaises n’ont pas pris sans que l’on sache si cela vient de l’absence des blessées et alors conjoncturel, ou si le football français n’est pas dans une phase dépressive sont on ne connait pas encore la profondeur de la descente.

Une profondeur qui interpelle, faute de prise de consciences des gens acteurs du jeu quand on lit l’article du Parisien qui dit que tout va pour le mieux au PSG alors que les résultats sont dans la même veine que ceux de l’OL.

Défaite face à Chelsea (0-1), match nul contre le Real Madrid (0-0), très peu d’occasions. Là, subit la remontée de Montpellier après avoir été mené. Match nul face au Stade de Reims. Très interrogatifs !

Le Paris Fc n’avait pas fait mieux le vendredi, avec une égalisation en fin de rencontre de Gaetane Thiney (81′) sur un tir puissant et cadré hors de la surface. En réponse à une ouverture de la bordelaise Melissa Gomez (61′) qui avait porté les couleurs de Juvisy pendant trois saisons.

Donc statu quo en haut de classement profitant au milieu de tableau, avec une victoire de Fleury sur Le Havre (3-0) et celle de Reims à Soyaux (1-4) nous faisant constater, après le nul entre Rodez et Dijon (1-1) à trois équipes en difficulté en bas de classement : Guingamp (1 point), dernier ; Rodez (4 points), premier relégable et Soyaux (4 points) devant pour deux buts marqués supplémentaires.

Un championnat plus homogène ?

Soit on assiste au verre à demi-vide soit, on a affaire au verre à demi-plein : des équipes plus homogènes en espérant que cela soit par la remontée de celles derrières et non pas par la descente de celles faisant partie de l’élite française, appelées le plus souvent en équipe de France.

La rencontre du 11 novembre face à la Norvège donnera une tendance avec les rencontres européennes à venir.

William Commegrain Lesfeminines.fr