Le parcours de Caroline Garcia en 2022 est déjà, juste avant le début de l’US Open, de cinquante-deux matches pour 37 victoires dont 3 titres gagnés en deux mois ! Bad Homburg, Poland Open et celui bien plus relevé de Cincinatti juste avant l’US Open.
Un début d’année plat jusqu’en juin où, l’incroyable surgit. Une apothéose qui pourrait très bien continuer dans l’US Open avec une demande en mariage certaine de son banquier : un tournoi au prize money de 2.600.000 $ pour le titre, 1.300.000 $ pour la finaliste.
Une récompense commencée en juin 2022 avec le tournoi sur herbe de Hambourg, suivi du BNP Paribas Open Poland de fin juillet et l’apothéose avec le parcours unique à Cincinatti (15 au 21 août), partie du premier tour des qualifications pour le gain en finale, après huit matches disputés et gagnés, quand la règle est souvent de cinq pour atteindre la finale.
Les six premiers mois ont mal commencé, l’enfer du normal !
74e au 1er janvier, 74e au 13 juin. Docteur, la ligne est plate ! C’est normal ?
Si vous allez sur le site de la WTA, à l’exception de Sydney où la lyonnaise perd sèchement contre la 4e mondial, Barbora Krejcikova (6-0, 6-2) en quart de finale, après avoir sorti la 22e Jessica Pegula et Elena Rybakina (13e), Caroline Garcia perd contre des joueuses mieux classées qu’elle, rangée aux alentours de la 70e place.
Elle ne valide pas ses performances.
À Melbourne début Janvier, il s’agit de la 70e. Au grand Slam d’Australie, c’est au premier tour face à la 165e. Dans la continuité, elle peut espérer se mettre au niveau de la performance de Sydney mais Barbora Krejcikova renouvelle sa victoire même si le score est plus serré (6-4, 7-6). Au Qatar, elle réussit une performance face à Halep, 27e (6-4, 6-3) mais tombe au tour suivant sur Coco Gauff (6-2, 6-7).
Elle n’arrive pas à maintenir son jeu et ses intentions de manière continuelle quand le niveau touche le Top 20. Ce qui n’empêche pas de montrer des éclaircies au-delà avec une demi-finale à Lyon en battant la 29e, 92e, 55e et butant sur la 64e en demi-finale, Shai Zhang, elle classée 74e.
Elle bute à Indian Wells sur Raducanu (11e mondial) après avoir éliminé la 103e. Elle est sortie par la 76e à Miami. La 22e mondiale Madison Keys la sort de Roland Garros au second tour. A Notthimgam, ce sera la 40e, encore au second tour. Pire, au mois de Juin, à Birmingham, c’est la 141e Katie Boulter qui lui dit « au-revoir » après deux tours.
Mi-juin, Caroline Garcia aura joué 11 tournois, en ayant démarré l’année à la 74e place pour se présenter au tournoi d’Hambourg à la 74e place. Un total de prize money de 108 670 $ sans compter le grand slam Australian (77.500 $ pour un tour) et Roland Garros (90.948 $, pour deux tours), soit 277.118 $.
Deux Grands Slams que son banquier, comme la joueuse, ont dû adorer ! Melbourne, Sydney, Dubai, Lyon, Indian Wells, Miami, Paris, Nottingham, Birmingham. Sans eux, il en manquait un peu, beaucoup !
Caroline Garcia avant l’US Open ! Fin Juin, arrive le bonheur, plus même le Nirvana !
À 28 ans, la lyonnaise n’apprend pas la naissance future de son enfant, elle voit ses performances se stabiliser, se développer, lui suggérer d’aller plus haut. Là, dans le « sky » de la performance, quand tout va, même quand cela devrait aller mal !
Le doute prend la porte, il s’essaie à revenir comme le ferait un représentant en assurance. Assurant que si elle soit s’assurer, elle s’assurerait contre une déception de possible. La lyonnaise le regarde ce doute. Elle ne comprend pas comment elle a pu lui laisser autant d’espace. Alors, elle l’étouffe. Lui serre le « kiki ». Tranquillement, un meurtre parfait se réalise. Le doute disparait.
D’abord elle prend le titre d’un modeste WTA250 à Bad Homburg où la chance lui sourit avec la 111e et 804e mondial dans ce parcours à cinq victoires. Mais elle maintient sa performance, la tête un peu plus droite, en battant Aliaksandra Sasnovich (34e) au premier tour (2-6, 6-3, 6-4), Bianca Andreescu, canadienne et 64e mondiale (6-7, 6-4, 6-4) et pourquoi pas Alizé Cornet, 44e en 1/2 (7-6, 3-6, 7-5).
Elle aurait pu craquer, mais les deux derniers matches sont serrés et elle les remporte. Un petit prize money de 33.200 $ et surtout pas mal de confiance.
Dans la foulée, quatre matches à Wimbledon quand pour l’Australian Open et Roland Garros, cela avait été bye-bye quasiment immédiatement. En plus, elle s’offre Raducanu, titrée l’an dernier (6-3, 6-3) et Shuai Zhang 41e. Un chèque de 245.126 $. Son banquier a toujours adoré le tennis. Il lui confirme !
Sortie en 8e à Wimbledon, elle fait demi dans la foulée à Lausanne. Elle perd toujours contre des joueuses qu’elle pourrait gagner mais reste plus longtemps dans les tableaux. 11.000 $ de prize money, elle trouve cela ridicule et ne les envoie pas à son banquier. Argent de poche !
À Palerme, c’est un quart. Comme c’est Palerme, on se doit de dire qu’officiellement, c’est 6.200 $ qu’elle décide d’envoyer. Réglo en Sicile la lyonnaise.
Encore un petit tournoi pour la route, c’est le BNP Paribas Poland Open où elle se prend un deuxième titre à un mois d’intervalle après avoir sorti Swiatek, numéro 1 mondial, à la maison.
Si les tournois étaient des médailles, la poitrine de Caroline Garcia aurait tout d’une poitrine de général des anciens pays de l’Est ou pour être plus moderne, la dernière mode tatou des ravagés des trous à faire dans le corps !
S’il n’y avait pas eu Toronto et la revanche au premier tour d’Alizé Cornet (6-3, 3-6, 3-6), Caroline Garcia serait au Nirvana ! Juste avant l’US Open, dans la continuité de ce qu’elle a réussi à faire, elle se prend huit matches vainqueurs en battant la 3e (Maria Sakkari), 7e (Jessica Pegula) et 8e mondiale (Aruna Sabalenka) et surtout assure en finale face à la 28e Petra Kvitova (6-2, 6-4).
Cincinatti, 412.000 $ in the pocket, une demande en mariage de son banquier, une autre de son supérieur ! Un total de gains de 1.357.572 $ quand mi-juin elle n’avait que 277.118 et une demande en divorce de son banquier. 74e mondial mi-juin, pour se pointer à l’US open 17e mondial !
Quelles performances ! Deux mois de pur bonheur !
Caroline Garcia doit miser sur l’US Open, car qui peut mieux savoir qu’elle (4e mondial en septembre 2018), que des moments comme cela passe, sans savoir quand ils vont revenir.
Alors, elle a intérêt de les retenir et de parier sur elle !
William Commegrain Lesfeminines.fr
PS : On prête aux femmes d’être intéressé par l’argent. Là, c’était amusant de donner ce stéréotype aux hommes et pourquoi pas à un banquier.
source : prize money US Open Prize Money | 2022 Breakdown & Historicals (tenniscompanion.org)
source classement WTA et matches Caroline Garcia 2022 : Caroline Garcia | Player Stats & More – WTA Official (wtatennis.com)