La confirmation est évidente. Le football féminin international est devenu bien plus homogène sur ces cinq dernières années. Si les scores larges sont encore vérités, chaque équipe n’est pas loin de posséder le duo ou le triplé d’expérience qui galvanise son équipe sur le plan défensif et lui offre les opportunités d’attaques qui font, certaines fois, un score gagnant.
La Serbie (38e FIFA) nous l’a prouvé en l’emportant (3-2) face à l’Allemagne, habituel second mondial, placé quatrième depuis peu. La Suède, seconde mondial, dernier 3e en 2019 (Coupe du Monde), médaille d’argent aux JO de Tokyo, obtient le match nul à domicile (1-1) en seconde mi-temps, contre la modeste République d’Irlande (46e FIFA).
Les Pays-Bas, finaliste à l’Euro 2017, vice-championne du Monde du dernier mondial en 2019, 1/4 de finaliste aux derniers JO, 5e mondial, se fait bousculer au classement du groupe C, avec une seconde place, derrière l’Islande, leader.
Sans oublier le (2-1) de la Norvège face à la Pologne montrant le développement des talents individuels des équipes de l’Est ….
Seule la première est directement qualificative pour le Mondial 2023 à venir de l’autre côté de la planète (Australie, Nouvelle-Zélande). Les meilleurs seconds iront en barrage pour deux ou trois places supplémentaires.
Tout cela pour écrire et confirmer que le sourire de Corinne Diacre au coup de sifflet final en faveur de la France face à la Slovénie (1-0) envoyant la France au Mondial 2023, a ses raisons d’être.
A ce stade, seuls sont qualifiés : l’Espagne, la Suède et la France.
En attente, Islande ou Pays-Bas, Angleterre, Danemark, Norvège ou Belgique, Italie ou Suisse, Allemagne ou Serbie.
William Commegrain Lesfeminines.fr
Le classement des neuf groupes de l’UEFA