Les deux nouvelles franchises de la NWSL brillent pour leurs entrées dans le championnat professionnel américain. San Diego mène la danse (15 points) quand Angel City pointe à la quatrième place avec seulement deux points d’écart (13 points).

Rien de surprenant pour un championnat qui a la particularité d’imposer un nombre maximal d’internationales américaines à chaque club, créant ainsi une homogénéité donnant du sens au spectacle proposé, pour un sport qui lutte avec le basket-ball, le softball et football américain.

Ce qui vaut ces écrits s’appelle Alex Morgan.

Alex Morgan et son bonheur

L’américaine est connue. Internationalement connue. Une visage d’ange, plein de vie, des yeux brillants d’intensité, un corps sculpté, elle est l’amérique à elle seule comme était Brigitte Bardot pour la France.

Championne Olympique en 2012, Championne du Monde en 2015 au Canada, Championne du monde en 2019 après avoir bu le thé avec la Reine d’Angleterre, buteuse en 1/2 finale face aux anglaises le jour de ses 30 ans ; mariée à Servando Carrasco en 2014, mère à 31 ans, toujours sportive de haut niveau à 32 ans et meilleure buteuse du championnat 2022 (9 buts) avec un quadruplé unique face à New York Gotham FC.

Un tel retour après une naissance, c’est plutôt rare mais une telle envie d’aller au bout de soi quand on a fait déjà un tel chemin de vie professionnel, c’est qu’il y a du bonheur dans tout cela.

Contre l’OL Reign, elle marque à la 8e, sur un dégagement de sa gardienne Kailen Sheridan qui la trouve en profondeur, esseulée.

Les spécialistes comprendront qu’elle a réussi à être esseulée. Dans un terrain de 60 mètres de largeur, elle a réussi à se faire oublier de son adversaire, qu’elle a regardé, jugé, et dont elle sait, comme un félin, que c’est à ce moment qu’elle n’est plus Alex Morgan, mais un physique, un intellect, une puissance sauvage qui va s’imposer à ses deux adversaires.

La latérale déjà oubliée, pour dominer la défenseur centrale et la gardienne.

On dit qu’elle est belle. OK. On dit qu’elle est forte. OK. Mais Voyez à quel point elle est intelligente. Dans un angle fermé, elle sait utiliser les centimètres de liberté qui font le but. Entre la latérale dont elle a deviné qu’elle ne suivrait pas et la défenseur centrale. Il y a sa place. Et le reste. Un pied gauche qui vaut le colt d’un cowboy américain. Efficace, précis. Pistolero du gauche.

C’est de l’intelligence, car Alex Morgan esseulée ? Vous la faîtes marcher sur Hollywood Boulevard et la meute s’agglutine pour la saluer. Au Théâtre du Chatelet, à Paris, l’Opéra des Ballons d’Or, déjà elle resplendit. Celle fille, cette femme est faite pour la lumière.

Quand Dieu a regardé ce berceau, il lui a pris la main pour qu’elle illumine un peu plus les rêves des enfants. Vingt millions d’abonnés sur twitter, facebook et Instagram.

C’est ainsi, des gens sont nées pour être positifs et enthousiastes, heureux et déterminées, ambitieux et épanouis.

C’est la vie et le football actuel d’Alex Morgan, américaine, 32 ans, sportive de haut niveau, mariée, mère, et peut-être encore championne du monde en 2023.

Elle se veut inspirante, comme beaucoup de joueuses. Sans aucune doute, elle l’est. C’est peut être sa plus grande réussite, cette femme aime donner aux autres. On le voit avec sa famille.

Elle fait une seule erreur, elle n’est pas abonnée au compte twitter lesfeminines.fr

William Commegrain Lesfeminines.fr