Le football féminin de l’UEFA est fait de trains à vitesse différentes.

L’Europe avec un deux trains à grande vitesse !

Derrière l’historique Allemagne, la France puis maintenant, l’Angleterre et l’Espagne tirent un ensemble avec une Italie qui pourrait être le dernier wagon de ce train d’excellence, dans lesquels on trouve : une bonne équipe nationale, un championnat de qualité, des clubs en général en 1/4 de finale de la compétition européenne, une couverture télévisée continue du championnat et des joueuses évoluant sous statut mixte, une partie professionnelle, une autre amateure.

Les pays du Nord, toujours présents en compétition internationale, comme les Pays-Bas (championne d’Europe et vice-championne du monde), Suède (médaille d’Argent aux JO, 3e du mondial), Danemark (vice-championne d’Europe), et Norvège constituent une seconde configuration avec des joueuses internationales qui évoluent dans les clubs des cinq championnats majeurs (Barcelone, Arsenal, PSG, Bayern, Juventus, etc ..)

L’ensemble donne une force à ces cinq championnats que l’on retrouve au niveau des qualifiés en quart de finale de la Women’s Champions League.

Puis il y a un autre environnement, bien différent, où le football féminin n’est pas un métier mais un sport à pratiquer qui vous offre l’opportunité d’une sélection nationale, des voyages de qualité, la participation à des compétitions internationales de renom comme l’Euro, les JO et une Coupe du Monde.

La Pologne, un pays d’avenir !

Dans cet ensemble nombreux, puisque l’UEFA compte 54 fédérations, j’ai envie de m’intéresser aux ex-pays dits de l’Est où la tradition du football est importante, associée à des élites habituées à l’expatriation.

Un ensemble fait de la Azerbaïdjan, Slovénie, Slovaquie, Russie, Roumanie, République Tchèque, Pologne, Lituanie, Lettonie, Kazakhstan, Estonie, Hongrie, Bulgarie, Belarus, Biélorussie. Si on exclut la Russie, possédant des moyens en terme de population comme de financements privés, je mettrais la Pologne comme chef de file de cet ensemble.

Une équipe nationale féminine qui possède trois secondes places dans trois tournois distincts : Istria Cup (2013), Cyprus Cup (2016), Algarve Cup (2019). Une avancée, étapes par étapes, au quelle on doit donner toute sa vérité, avec le récent match nul entre la Pologne (29e fifa) et la Norvège (12e), adversaires dans leur groupe de qualification à la Coupe du Monde 2023 en Australie et Nouvelle-Zélande.

Une performance à valider puisque, la Pologne du Paulina Dudek, au brassard de capitaine, avait aussi réalisé un (0-0) face à la Belgique (19e) à qui elle rend 10 places.

Des talents à trouver !

Des pays qui décollent avec des joueuses de talent : on pense à Ewa Pajor, avant-centre du Vfl Wolfsburg, actuellement blessée. Paulina Dudek (PSG), en plein épanouissement professionnel sous la Tour Eiffel sans oublier Katarzyna Kiedrzynek (PSG pendant sept ans et Wolfsburg).

Il y a certainement, dans les pays de l’Est, de la qualité à aller chercher. Les slovènes Zver (33 ans), Praznikar (23 ans), Begic (27 ans) et Kolbl (23 ans) nous l’ont montré et le site internet de la fédération polonaise nous le confirme, avec comme dernières news d’actualité, un match contre le Brésil en … 2019.

William Commegrain Lesfeminines.fr