Après l’annulation du second Tournoi de France suite au désengagement de la Norvège (1) et de l’Islande (2), l’impossibilité pour Valérie Gauvin (3) de quitter l’Angleterre (Everton), les blessures de Marie-Antoinette Katoto (4) (Paris saint Germain) et d’Oriane Jean-François (5) (Paris FC), les Bleues de Corinne Diacre n’en sont pas restées là au chapitre de l’adaptation.
Une nouvelle blessure (ischio-jambiers) de la jeune Julie Dufour (6) (Girondins de Bordeaux), venue pour sa première convocation constatée le 18 ; un cas COVID (7) constaté à l’hôtel où devait séjourner les Bleues, les contraignant à faire les deux rencontres en séjournant à Clairefontaine pour aller à Metz en bus ; voilà qu’Eugènie Le Sommer (8) déclare forfait suite à un test positif au COVID.
Malheureusement j’ai été testée positive au COVID-19 aujourd’hui. J’ai quitté le rassemblement pour me placer à l’isolement mais je vais bien et c’est le plus important.
Prenez soin de vous 🙏 #AllezLesBleues pic.twitter.com/2gKK6aCSID— Eugénie Le Sommer (@ELS_9_FRANCE) February 19, 2021
La fff faisait le résumé de la visio conférence de Corinne Diacre sous le titre « Le casse-tête est difficile » en axant la réflexion sur le choix de l’avant-centre pour remplacer la parisienne Katoto ou l’anglaise Gauvin.
A l’évidence, on peut étendre l’idée du casse-tête à l’ensemble de ce premier regroupement de 2021.
Du jamais vu, dans un monde huilé à la perfection et où chaque mot et fait sont croqués par les médias, pas moins de huit événements différents sont venus s’imposer aux Bleues en l’espace de sept jours ! Déjà, la liste de Corinne Diacre s’était ouverte à la jeunesse et ne manquait pas de croquants pour la presse ; là, c’est abondance !
Concrètement, cela met les Bleues dans une situation sportive intéressante. Un onze qui sera, à l’évidence remanié, moins fort que sa 3e place mondiale face à une Suisse rangée à la 19e place, donnant aux deux rencontres de Samedi soir (en direct sur W9) et Mardi à venir (en direct sur W9), le sceau de l’opportunité pour les joueuse entrantes et celui de l’avenir des Bleues pour les observateurs, puisqu’il y aura à l’évidence, la génération des joueuses Paris 2024 sur le terrain (La France étant qualifiée en tant que pays organisateur).
On peut penser que Sandy Baltimore (Paris Saint Germain, 20 ans), révélation du PSG cette saison, déjà convoquée sur blessure d’Eugènie le Sommer au dernier stage de novembre, buteuse pour sa première cape, a une bonne carte à jouer.
Le résultat pourrait surprendre dans une année où les prochaines qualifications ne démarreront qu’en Septembre 2021 pour le Mondial 2023 en Nouvelle-Zélande et Australie. Une date pas si certaine d’ailleurs si le Covid ne se calme pas au plan mondial quand on voit les mesures drastiques australiennes en la matière.
William Commegrain Lesfeminines.fr