Après avoir rendu hommage aux deux clubs perdants de ces demi-finales de bonnes qualités (Bordeaux et l’EA Guingamp) ; on peut résumer la situation d’avant-match pour cette finale à jouer dimanche 9 Août à 21 heures, sur les terres auxerroises ainsi :

Le coach parisien, Olivier Echouafni veut aller à Auxerre pour récupérer ce titre acquis en 2018 quand Jean-Luc Vasseur, le coach lyonnais, s’interroge sur le contenu délivré par son équipe. Une situation anachronique. En général, on assiste exactement au contraire. L’Olympique Lyonnais, sûr de sa prestation à venir. L’adversaire, qui s’interroge sur son contenu.

Olivier Echouafni avait l’air plutôt heureux après la qualification sur les terres bordelaises. Du côté du Paris Saint Germain, c’est : « On va aller à Auxerre pour récupérer ce titre ! » Une position claire extraite du site officiel du Paris Saint Germain.

« Ce sont les plus belles victoires celles-là, celles qui forgent des groupes, qui sont obtenues sans la difficulté. Ce qu’il faut retenir, c’est la qualification, on ne retient que celui qui se qualifie et on est allé chercher notre place en finale. C’est le banc qui l’a obtenue cette qualification. J’avais dit aux filles du banc de se tenir prêtes et c’est ce qu’elles ont fait, Sandy, Sara, Bruun, Ramona, ont apporté de la fraicheur et tout ce qu’il fallait pour aller chercher cette qualification. Il ne reste plus que 90 minutes pour aller chercher un titre, et une finale ça se gagne. On va aller à Auxerre pour récupérer ce titre. »

Un déroulement de match qui fait, chose plutôt rare, affirmer un objectif au coach parisien. Une déclaration qui n’est pas exagérée, à la suite des réactions collectives et individuelles que son groupe a montré, leur permettant de revenir au score et passer devant Bordeaux à la 84′.

Du côté de l’Olympique Lyonnais, Jean-Luc Vasseur, est moins disert. Il s’interroge sur le contenu. Il se rend compte qu’il a des choses à régler et ne peut qu’espérer qu’elles s’améliorent, en fin de semaine pour une finale prévue dimanche à 21h, sous les caméras d’Eurosport et de France 4.

« Il faut prendre l’habitude de passer dans ces matches de Coupe. C’est l’essentiel. Je m’interroge sur le contenu. J’ai senti mon équipe un peu inhibée contre un adversaire qui a joué crânement ses chances. On a été mis en difficulté. Il fallait mettre une de nos occasions en première période. La qualification est là, même si ça a été un peu dans la douleur. C’est à nous de travailler pour trouver les solutions pour la finale. Il fallait mettre plus de rythme, retrouver le goût du jeu. Les matches de Coupe sont particuliers. Il faudra analyser tout cela. On va en tirer pas mal d’enseignements… C’est intéressant pour la suite car Guingamp est venu nous chercher. On va jouer ce type d’équipe dans le futur. »

Une réaction plus rare du côté lyonnais. D’habitude, l’adversaire s’interroge plutôt sur le contenu avant un match face à l’OL. Les joueuses, principales actrices du résultat ne semblent pas inquiètes. Dzsenifer Morozsan, en tête : « On peut mieux jouer mais on a eu quand même beaucoup d’occasions. On est heureuses de pouvoir une finale. Les matches amicaux et les matches en compétition sont différents. On a un peu de temps pour préparer la finale maintenant. »

Faut-il s’habituer à un Olympique moyen mais gagnant en finale ? Ou, entre deux matches rapprochés d’une semaine, doit-on constater qu’un OL moyen ne peut plus vaincre dans la continuité ? Le premier cas, c’est quand on est jeune. Le second, c’est quand on est vieux.

William Commegrain Lesfeminines.fr

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