Si pour Ada Hegerberg (OL), meilleure joueuse UEFA et Ballon d’Or 2018, le fait de réaliser des triplés dans la saison relève tant de l’habitude que de l’obligation, au centre d’une attaque qui avoisine les 100 buts annuels ;

Si pour Marie-Antoinette Katoto (PSG), promise aux mêmes récompenses, les triplés s’enfilent comme des perles, notamment contre le FC Metz (Trois triplés en deux saisons) ;

La performance est plus rare pour des joueuses comme Ouleymata Sarr. Evoluant dans des clubs moins réputés, elle a réussi deux triplés en deux saisons, sous les couleurs du Losc. Et voilà qu’elle pointe son troisième.

Le premier contre Bordeaux tout juste monté de D2F (saison 2018) d’ailleurs, (3-0) pour la 1ère journée. Performance qui lui avait d’ailleurs ouvert les portes de l’Equipe de France (10 sélections). Une saison qui s’était bien terminée avec 9 buts au compteur sur un total de 24 pour son équipe.

Hop, un premier ballon mis de côté puisque la tradition veut que l’auteur du triplé reparte avec le ballon du match.

Une performance renouvelée la saison suivante (2019) contre Rodez (2e journée), n’empêchant pas malheureusement aux deux équipes de descendre à l’étage inférieure. Une saison plus délicate, avec une blessure. Un total offensif de 5 buts sur un score d’équipe de 20 unités et une équipe de France qui s’est éloignée.

Hop, voilà un second ballon de conservé.

Et maintenant, pour 2020 et la Coupe de France, un nouveau triplé contre là, un cador et adversaire de la division : Montpellier. Classé 4e quand Bordeaux pointe à la 3e place (+4). Un ex-habitué des finales de la compétition, toujours près à jouer son va-tout pour le redevenir.

Hop, un troisième ballon au tiroir des souvenirs.

Ouleymata Sarr marque souvent quand elle est discutée et veut s’imposer une place et une rigueur de titulaire. Elle avait surpris tout le monde ainsi en Equipe de France.

Elle est à l’image de cette équipe de Bordeaux. Elles aiment bien se battre pour atteindre leur objectif.

William Commegrain Lesfeminines.fr