Il est loin le temps où la seule marque de sport était celle aux trois bandes. Rayonnante après avoir envoyé aux catacombes le Coq Sportif, fournisseur des anciens Bleus. L’historique bagarre de 78 avec Dominique Bathenay en fer de lance, passant au cirage les trois bandes de l’équipe de France, faut d’accord avec la fédération sur la possibilité de mettre en avant ses propres sponsors.

Bernard Tapie ne chercherait plus à acheter aux soeurs Dassler, le jour même de l’ouverture de la Coupe du Monde 94, « ADI » surnom affectif d’Adidas. Ce serait vers Nike que l’homme d’affaires se tournerait.

Pour la Coupe du Monde féminine 2019, c’est la virgule américaine NIKE qui a remporté tous les suffrages des équipes nationales, en contrepartie de 14 chèques significatifs. Puma s’est octroyé l’Italie, Umbro la Jamaïque, Le Coq Sportif fournira le Cameroun et la Thaïlande lancera une marque inconnue : Warrix. D’origine Thaïlandaise.

Les équipes nationales NIKE

Si vous avez fait le décompte, il n’en reste que six pour Adidas. Bien entendu, l’Allemagne siège social de la marque, l’Espagne, l’Ecosse, la Suède avec un superbe maillot, le Japon et l’Argentine … Et le ballon Connext 19 qu’on verra sur les 52 matches de la compétition.

Des maillots exclusivement féminin.

Quelques outsiders et pourquoi pas, des candidats à la finale avec la Suède, l’Espagne et le Japon.

A vérifier le 7 juillet 2019.

William Commegrain Lesfeminines.fr