C’était un week-end de Coupe de France pour la France, l’Angleterre et l’Allemagne.
Outre-Rhin, c’est une nouvelle fois le SC Sand (4-1 contre Leverkusen), issu d’un petit village qui cherchera à prendre le graal que Wolfsburg (2-1 contre Fribourg) réclamera après sa qualification dans une demi-finale difficile qui a vu Fribourg buter pour la cinquième fois à ce stade de la compétition dont quatre fois face à Wolfsburg. L’an dernier, cela s’était jouée entre les mêmes adversaires et les Louves de Wolfsburg l’avait emporté 2-1.
La soeur d’Ada Hegerberg en finale
En Angleterre, la SSE women’s FA cup se jouait entre Manchester City et les Liverpool Ladies d’un côté ; quand Chelsea, champion et vainqueur de la coupe en 2015 se déplaçait à Birmingham City Ladies, finaliste 2016.
Chelsea a eu affaire à une brillante Ann-Katrin Berger qui bloqua deux tentatives de Bachemann pour finir par sauver deux tirs au but lors de la séance décisive, qui en Angleterre, se joue après une prolongations de trente minutes. C’est Birmingham qui ira logiquement à Wembley (1-1), après avoir ouvert la marque (1-0) dans la seconde mi-temps et s’être fait rattraper à la 88′ par une superbe lucarne de Spence.
La soeur d’Ada Hegerberg, Andrine, est aussi en course pour une Coupe à ramener à la maison.
Manchester City, des joueuses de caractère
Du coté de Manchester City, les choses se sont installées progressivement. Dans cette équipe où évolue des tempéraments comme la capitaine des Lionnes, Steph Houghton, Lucie Bronze, Jill Scott et la double meilleure joueuse FIFA 2015-2016, Carli Lloyd ; il n’est pas surprenant d’écrire que c’est la puissance qui parle.
Les anglaises ont un jeu très physique assez proche de celui de l’équipe nationale que la France avait rencontré lors du dernier ShebelievesCup.
Le match a occasionné très peu d’occasions si ce n’est, une nouvelle tentative réussie de l’ailière Mel Lawley (58′) de partir horizontalement pour, face au but, envoyer une mine, sans opposition, et souvent cadrée. Nouvellement appelée par Mark Sampson, la jeune internationale anglaise a du caractère et le sens de la passe pour avoir déposé une balle pour Jill Scott qui lui a échappé d’un cheveu.
Manchester City se retrouve donc une nouvelle fois en finale après avoir fait le doublé en 2016.
Les lyonnaises, championne en titre, vont rencontrer un esprit anglais qui vient pour la première fois en Women’s Champions League et qui possède la puissance pour faire mal. Cela suppose qu’elles aient le jeu à leur compte. C’est exactement la marque de fabrique de l’Olympique Lyonnais qui propose des armes tactiques et de jeu collectif de meilleures factures.
Si l’Olympique Lyonnais joue au niveau d’une finale, les fenottes devraient passer. A l’inverse, si elles ont « un coup de moins bien » alors Manchester City est l’équipe qui pourra leur faire mal.
William Commegrain lesfeminines.fr