Le Paris Saint Germain va rencontrer l’Olympique Lyonnais, en finale de la Coupe de France pour essayer de mettre une seconde ligne sur son palmarès depuis 2010 quand l’OL, à l’image de la série gagnante en championnat (dix titres de rang et un onzième bien prononcé) n’aura que deux envies : continuer cette série en Coupe de France commencée en 2012 et respecter son plan de marche vers les 3 titres en jeu : championnat, coupe nationale et Coupe d’Europe.

Cela pourrait être de la vanité lyonnaise. Il n’en est rien et le Président Aulas a une tactique précise pour les féminines qui tient à un constat : il n’y a pas d’homogénéité identique à celle des garçons chez les filles. En ayant les meilleures joueuses, il se donne toutes les chances de réussir ses objectifs.

A cet égard, la petite frayeur face à Wolfsburg va lui faire certainement bouger des lignes et espérer conserver Alex Morgan pour lui proposer un challenge qui fait rêver toutes les américaines : la Women’s Champions League.

Patrice Lair, le coach parisien et – est-il besoin de le préciser – l’ex coach lyonnais, précise que l’objectif est une finale pas le titre. Cela pourrait être de l’humilité. Cela n’est pas le cas. Il se rend compte de la différence et se trouve avec des joueuses qui peuvent faire une très bonne rencontre mais n’ont pas la capacité de poser un problème à l’Olympique Lyonnais sur une série de rencontres.

Son groupe est jeune, il est soumis plus que celui de l’OL, aux aléas de la performance.

Il n’empêche qu’il a des arguments réels à faire valoir. Une victoire historique face à l’OL au Camp des Loges (1-0) et surtout une revanche sur le sort. Voilà les parisiennes privées de cette première place à la suite d’un match problématique lors de la 1ère journée qui leur a coûté quatre points et dont on peut penser que les contre performances de 2017 (défaite face à Montpellier, l’OL et match nul contre Guingamp) trouvent une partie de leurs raisons dans cette rétrogradation surprise au poids évident, bloquant nette une dynamique gagnante portée par la jeunesse du PSG.

Avoir été sportivement devant l’OL. C’est une performance et une formidable source de revanche.

William Commegrain lesfeminines.fr