La joueuse lyonnaise de 27 ans, ayant suivi toutes les sélections des équipes de France (U17, U19, U20) et culminant actuellement à 130 sélections son compteur en A est en droit de cogner à la porte de la FIFA, pour dire : « vous m’avez oublié ! ».
Eugènie Le Sommer, un talent à ne pas négliger
Championne d’Europe en titre, meilleure joueuse de la D1F en 2015, buteuse à 10 reprises pour l’Olympique lyonnais en championnat de France, joueuse offensive comme collective qui aurait pu proposer à Ada Hegerberg (33 buts en championnat de France devançant la parisienne Cristiane de .. 18 buts) de l’accompagner, pour évoquer le mot « discrimination » en conséquence de celui d’un équilibre stratégique que l’on peut comprendre mais que les performances sportives ne peuvent pas admettre.
La bretonne d’1 m62 fait une jolie réponse en marquant le seul but de l’équipe de France face à l’Espagne, d’un joli coup de tête totalement maitrisée et déposée qu’aucun homme n’aurait renié, à la voir en suspension, la jouer volontairement appui contraire à la gardienne qui reste bloquée sur sa ligne, ne pouvant qu’espérer une erreur de la française qui n’arrivera pas.
C’est avec un des gestes les plus difficiles pour les joueuses qu’Eugénie Le Sommer vous salue bien et porte son compteur international à 58 buts.
La voilà Championne d’Europe (2011, 2012, 2016), championne de France (2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016), vainqueurs de la Coupe de France (2012, 2013, 201′, 2015, 2016) ; meilleure joueuse 2015 FIFPRO et du tournoi de l’Algarve, oubliée pour ne pas avoir marqué pendant le premier semestre de l’année 2016.
En attendant, la française n’aurait pas démérité en faisant partie de la liste proposée. Il est vrai, cela faisait beaucoup de françaises comme de lyonnaises.
Sauf que la concurrence arrive et le temps des garanties d’y figurer commence à se réduire. Le football féminin se construit. En espérant que la performance l’emporte assez rapidement sur la stratégie.
William Commegrain lesfeminines.fr