Quel Euro 2016 ! Cela a démarré dans un contexte de séries françaises digne d’un polar avec des absences, des blessures pour la France, noyée dans l’eau de la Seine, sous le feu des grèves à esprit « révolutionnaire ». Français, coincés entre l’envie de rêver et la réalité répétée des cauchemars des autres. Un public prêt à s’enflammer dans des stades colorés quand, venu des fins fonds de notre Âme humaine, la violence et l’égoïsme des uns ont donné à cette fête d’un sport d’1h30 seulement, l’impression être le « Bad Boy » de nos existences. Toujours en liberté, jamais incarcéré.
L’information semble retourner au stade de l’enfance.
Le Football, je ne t’aime plus ? Je ne sais pas si cela présage d’un prochain Euro Européen 2020 (13 villes d’Europe) dans les mêmes conditions montrant là l’évolution de notre Monde, coincée entre des acteurs qui font et les Observateurs qui commentent, innombrables, autant qu’il y a d’individus avec tous les comptes Twitter, Facebook, Instagram, qui reprennent de concert, avec quelques mots seulement, une info pour la relayer sans pouvoir lui donner un contenu réel. Juste quelques mots.
Quoi de plus facile que de dire quelques mots.
L’information semble de plus en plus revenir, au stade de l’enfance, avec les balbutiements verbaux des « bambini » et « bambina », qui émerveillent leurs parents et leurs familles, en alignant les trois phrases qui en font, un génie d’Amour.
D’autant plus que l’info ne semble réagir que sur le coup de l’émotion. Plus l’émotion et la surprise sont grandes, plus l’information est reprise, relayée, pour en faire une caisse de résonance française, puis européenne dont l’objectif idéalisé est de la rendre mondiale.
Faisons attention que nous ne soyons pas en train de redevenir des Enfants avec des pouvoirs d’Adultes.
A part le rêve, cela va rarement bien Ensemble. D’autant plus quand on se souvient de nos réactions enfantines : « On rit, on pleure, on aime, on se bat, on tape, on coure ». « On rit, on pleure, on aime, on se bat, on tape, on coure ». « On rit, on pleure, on aime, on se bat, on tape, on coure ». …
7 milliards d’individus comme cela, et bientôt 10 en 2050 ; avec la mondialisation, agissant et réfléchissant sans raison. C’est de la Bombe.
Alors, un peu de poils au menton pour chacun d’entre-nous : acteurs, observateurs.
Ce ne serait pas une mauvaise réaction.
William Commegrain lesfeminines.fr