L’Angleterre, classée 5è FIFA, est allée chercher une médaille de bronze au Mondial canadien de Juin 2015 à la surprise générale avant la compétition, moins dans le courant des rencontres.
Avec un jeu basé sur la défense haute et l’engagement, les anglaises ont passé les étapes du mondial ne perdant que face à la France en match de poule, sur la plus petite des marques (0-1, 81′ Eugénie Le Sommer) et face au Japon pour l’accès à la finale (1-2) ; quand elle-même remportait ses matches sur des scores bataillés et serrés, souvent sur la marque de 2-1.
Stéphanie Houghton, capitaines des Lionnesses, s’exprime sur le site officiel de la Football Association en précisant que les anglaises « ne viennent pas pour acquérir de l’expérience mais pour gagner le Tournoi » dans la continuité de ce qu’elles avaient fait au Mondial 2015. Il faut dire que l’ambition s’impose : les anglaises n’iront pas aux JO faute d’entente sur la composition footballistique du Royaume-Uni et n’auront la possibilité de jouer de tels rencontres, d’un si haut niveau dans un espace temps aussi court, que lors de l’Euro 2017.
Bien que l’historique soit bien plus favorable aux américaines (8 victoires américaine sur 11 dont la dernière 0-1 -source FA) et que les américaines, si elles ont perdu récemment leur suprématie à domicile face à l’équipe de Chine, n’en avaient pour le moins établi un record de longévité de 12 ans et 110 matches sans défaite ; on peut penser qu’à fortiori, elles voudront continuer leur série recommencée, en conservant leur note positive …
Mais ce que craint le plus la défenseuse centrale anglaise, c’est le tandem Carli Lloyd et Alex Morgan, car cette dernière est toujours à la finition (buteuse contre la France et l’Angleterre) des passes décisives de la meilleure joueuse FIFA 2015, et triple buteuse de la finale du mondial : Carli Lloyd.
Consciente que les Etats-Unis est un des seuls pays du Top mondial à avoir un public autant acquit à sa cause et sachant que les anglaises n’ont pas fait de matches depuis trois mois, leur saison ne démarrant que le 23 mars, la capitaine anglaise use de son fighting spirit pour dire, qu’à aucun moment, cela ne doit servir d’excuses.
Les anglaises viennent aux Etats-Unis avec un état d’esprit très américain.
Les américaines reçoivent en sachant qu’elles sont championnes du monde, quadruple championnes olympiques, série en cours, et elles sont très excitées à l’idée de jouer ce tournoi d’un niveau incroyable, que même une finale mondiale ou olympique, par le jeu des poules, ne pourrait pas proposer.
C’est l’incroyable de cette histoire. Quatre équipes classées dans le Top 5 mondial, au même moment et dans un même lieu. Tout simplement incroyable. Américain.
William Commegrain lesfeminines.fr