Kosovare Asllani, 26 ans, libre depuis début Janvier après avoir passé 3 saisons au PSG (2013, 2014, 2015), 80 sélections sous les couleurs suédoises, qui a fait une excellente première saison sous les couleurs parisiennes (2012-2013) avec 19 titularisations pour 17 buts signe chez le vice-champion d’Angleterre, Manchester City dans un championnat à huit équipes qui reprendre le 23 mars prochain.
Excellente attaquante qui avait fait un Euro 2013 d’une excellente facture en numéro 10. Fine et élégante dans son jeu, adepte d’une frappe et d’une conduite de balle très technique, dotée d’un fort caractère comme elle l’avait démontrée face à Glasgow City en quart de finale au Parc des Princes où cela c’était « un peu frité », quitte un club vice-champion depuis 3 ans (PSG) pour retrouver un autre club vice-champion pour la première fois, derrière le nouveau leadeur anglais : Chelsea FC.
Elle va jouer avec la meilleure joueuse anglaise Lucy Bronze, excellente au dernier mondial 2015, la capitaine anglaise Stéph Houghton, la milieu Jill Scott et l’excellente Toni Dugann, devant.
De leur côtés, les anglaises, médailles de bronze au dernier mondial, privées de Jeux Olympiques faute d’entente pour produire une équipe britannique, se préparent pour l’euro 2017.
En choisissant Manchester City, la suédoise d’origine Albanaise prend ce qu’il y a de meilleur pour elle : un club qui va jouer la Women’s Champions League, qui postule au titre de Champion d’Angleterre, dans un pays qui a une nouvelle dynamique gagnante sur le plan de l’équipe nationale, et avec des coéquipières qui ont été significatives pour le gain de la médaille de bronze au Mondial canadien 2015.
Des éléments qui pourraient lui permettre de retrouver l’équipe nationale, elle qui n’a pas été appelée pour le prochain match contre l’Ecosse, préparatoire au tournoi de qualification pour les JO qui se fera début mars aux Pays-Bas.
De son côté, Manchester City pourrait renverser l’ordre établi en Women’s Champions League avec la mauvaise habitude de voir les équipes britanniques sortir au niveau des quart de finale européen, faisant oublier le gain de la WCL féminine d’Arsenal en 2007.
En plus, la jeune suédoise arrive à l’âge idéal pour tenter un nouveau challenge lié à la performance, en associant le talent, l’ambition et l’expérience. Très bonne destination pour cette fille passionnée de mode. Même si Manchester n’est pas Londres. Le design anglais n’est jamais loin, en Angleterre.
William Commegrain lesfeminines.fr