Si Calais ou Cruc évolue en DH au football féminin quand les hommes ont fait une finale historique au Stade De France face à Nantes (2000) faisant d’ailleurs faire à Mickaël Landreau une geste de partage avant que les facebook et réseaux sociaux ne proliférent, mettant à l’ordre mondial, ce que chacun peut faire au quotidien, avec devant les caméras de France, la demande au capitaine calaisien, de soulever la Coupe de France avec lui, malgré la défaite au score et surtout en raison de la victoire partagée dans le jeu et l’esprit entre ces deux équipes .. c’est que le symbole a encore une raison d’être dans ce monde.
L’histoire de Schumpeter, de l’innovation destructrice, économiste fana « de l’innovation innovante » dans le monde ancien qui ne bougeait jamais ; et qui aujourd’hui, en serait plutôt à être fan « de l’immobilisme de l’instant » pour mieux en apprécier les saveurs et les différences.
Histoire de s’en souvenir.
La finale de la Coupe de France féminine propose à Monpellier et à Lyon de partager une saveur, celle d’un titre pour en garder des souvenirs.
La finale conjugue la Coupe de France au passé (Montpellier Hsc), au présent (Olympique Lyonnais) et l’un des deux finalistes le conjuguera au futur proche.
L’Histoire retiendra que la jeune montpelliéraine, Claire Lavogez qui a enflammé la Coupe du monde des U20 avec un but inopiné et un geste « à la zidane » tournoyant autour de son adversaire, comme un matador face au taureau, risque fortement, de ne pas participer à la finale, si elle écoute les conseils de l’équipe de France.
Ce qui, à cet âge, n’est pas aussi évident.
En effet, elle joue sur ses terres d’origines, et rien ne la prédispose à refaire une autre finale, à moins qu’elle ne signe à l’Olympique Lyonnais la saison prochaine, ce qui est établi sur de nombreuses tablettes. C’est pourquoi les chances de la voir évoluer samedi 18 avril 2015 sont minces, eu égards à une blessure musculaire qui ne met jamais le temps qu’il faut pour guérir. C’est souvent l’inconnu et c’est pourquoi la raison est le meilleur des remèdes : le repos.
Les deux clubs connaissent parfaitement la finale de la Coupe de France
Sans Lavogez, Montpellier est un peu moins fort. C’est une évidence. Mais ne l’est pas assez pour ne pas croire en sa chance, car le groupe montpelliérain est né dans un club Coupe de France, comme d’autres sont tombés dans une marmite ! Quelque soit l’histoire, la manière dont elle se fabrique, inévitablement, le personnage arrive : en coupe de France, c’est souvent Montpellier (3 fois finalistes (2010, 2011, 2012 ; 3 fois vainqueurs (2006, 2007, 2009).
mais c’était avant, et le sport regarde souvent devant.
Si l’hégémonie des lyonnaises a été régnante et prégnante pendant 9 championnats ; la Coupe de France s’est souvent refusée à elle, au dernier moment, pour des histoires qui laissent au cœur, la déraison des sentiments : les fameux tirs au but (dernière victoire en 2008)
Depuis trois saisons, il en est autrement (2012, 2013, 2014) et c’est vers une quatrième coupe consécutive que l’Olympique lyonnais veut aller chercher pour mieux la maitriser.
Nul doute qu’elle en a les moyens et l’idéal serait que Louisa Necib revienne aux affaires (blessure) pour que l’affaire soit encore plus belle. En effet, pour une telle joueuse, ne pas jouer doit être un plaisir dans un premier temps pour vite devenir un souci et un problème quand un tel enjeu se prépare à l’horizon, celui de la coupe du Monde.
Les deux équipes ont des arguments et surtout une histoire à faire valoir.
C’est ce qui fera la saveur de cette finale, Samedi 18 avril 2015, devant les caméras de France 4 ; sur le terrain de la plus belle épopée d’un club amateur en finale de la Coupe de France : Calais.
Un beau symbole, pour un titre.
William Commegrain lesfeminines.fr
Un symbole. Il parait qu’il y a une différence entre le monde professionnel et celui amateur. Sur le terrain, entre les joueurs, pas tant que cela.