Quand une info est bonne, les réseaux sociaux s’en délecte. Surtout quand il s’agit d’un deal sur une marque.
Le rêve des réseaux sociaux !
Si vous vous posez une question sur le potentiel de rapidité de transmission d’une information, vous avez une bonne réponse avec la mésaventure qu’a connue la marque ADIDAS dans la nuit de Samedi 04 à Dimanche.
Il fait nuit noire sur la toile mais les écrans semblent bien éveillés, en cette nuit du 4 avril. L’ordinateur « ADIDAS » se délecte les babines en se rendant compte de l’importance des commandes qui défilent. 5000 en une nuit est déjà une performance, 15000 la lune mais quand le chiffre atteint 200.000 commandes, l’ordinateur en aurait pris un bonheur que l’Oncle Picsou n’aurait pas renié !
ADIDAS & La nuit incroyable !
La réalité revient au triple galop !
Si l’ordinateur a les processeurs en état de choc frontal, le comptable est lui au bord de l’agonie. Chaque commande est amputée d’un bon de réduction qui aurait du n’être utilisable qu’une seule fois et qui … a été utilisée 200.000 fois !
D’après les informations obtenues, ce code provenait en réalité du site Vente-Privee.com et plus précisément de ses « Rose Deal ». Il était censé être à usage unique mais il n’a pas été désactivé par le principal intéressé après la vente. Les ingénieurs de la marque ont corrigé le tir depuis, le code a ainsi cessé de fonctionner hier matin aux alentours de 5 heures.
Les commandes ne seront pas honorées.
Si vous avez profité de ce code pour passer quelques commandes, alors sachez qu’il est inutile de vous frotter les mains car elles ne seront pas honorées par le fabricant.
Alors bien sûr, le volte-face de la marque risque de se retourner contre elle, mais elle n’a pas vraiment le choix. 60 euros de réduction sur 200 000 commandes, cela représente tout de même un manque à gagner de 12 millions d’euros et aucune société ne peut se le permettre sans le vouloir et intégrer l’erreur, comme une possibilité acceptable.
Pas même une marque aussi prestigieuse que celle-ci.
William Commegrain – lesfeminines.fr
- Ps : en droit, le contrat existe quand il a été fait de bonne foi (là, du côté du fabricant qui n’avait pas accepté les clauses ; de l’autre de celui de l’acheteur qui savait qu’il y avait un bugg).
- Jurisprudence les 3Suisses.
- Le site le-bon-plan.com parle de 300.000 commandes.