A la veille d’un France-Brésil intéressant pour les Bleues d’Hervé Renard, que ressortir de ces premières journées de Coupe du Monde, après vingt sept matches de joués ?
Les buts sont rares.
En effet, l’augmentation de vingt quatre à trente deux équipes auraient pu faire intégrer des nations faibles, susceptibles de subir des scores larges comme celui de la Thaïlande face aux USA, lors de la Coupe du Monde 2019 en France. Un (13-0) avec un quintuplé d’Alex Morgan.
Soixante buts ont été marqués pour vingt sept matches, soit deux buts par rencontres. Cela fait peu.
Si on retire les trois plus importants scores, soit Allemagne-Maroc (6-0), Espagne-Zambie (5-0) et Japon-Zambie (5-0) et les trois plus petits (France-Jamaïque (0-0), Suisse Norvège (0-0) et Canada-NIgéroa (0-0) à considérer comme des déciles extrêmes, on trouve quarante-cinq buts pour vingt et un matches, soit toujours deux buts par match.
Enfin, douze rencontres n’ont pas dépassé un but de marqué ou se sont terminés par (0-0).
Les buts ne sont pas extraordinaires
Sur les soixante buts marqués, on peut sélectionner la lucarne espagnole, le but japonais en coin contre le Costa Rica et le but brésilien face au Panama.
Pour le reste, ce sont des buts mais rien d’extraordinaire d’autant qu’il doit y avoir pas loin de dix pénaltys dans le décompte.
A l’image du premier but nigérian où la joueuse Kanu, limite à sortir sur cette première mi-temps, rate son contact avec le ballon, bénéfice d’un petit pont heureux pour une balle qui se termine dans les filets ; les buts ne sont pas extraordinaires. Ils sont souvent le fruit d’une erreur adverse.
Donc, tout le monde peut marquer. D’ailleurs, seulement vingt pour cent des buts sont marqués par la ligne d’attaque. Les buteurs viennent plutôt du milieu.
Les remontadas
La deuxième journée, commencée mardi a donné lieu à des surprises comme à des remontadas. Sur les onze matches de joués, cinq ont été des résultats surprenants et des renversements de situations. Soit quasiment la moitié. On voit là, l’enjeu de la seconde journée qui place les équipes pour les huitièmes.
La première concerne la victoire des Philippines sur la Nouvelle-Zélande, co-organisatrice (0-1) pour le premier match de la seconde journée du mondial. A la quatrième rencontre de la 2e journée, l’Irlande a ouvert le score à la 4′ sur un superbe corner direct de Mac Cabe, mais a perdu la rencontre sur un (2-1) canadien.
Le match suivant, les Pays-bas (9e FIFA) ont mené devant les USA (1e FIFA) pour se faire rejoindre en seconde mi-temps sur une tête très physique de Lindsey Horan (1-1). L’Australie a mené (1-0) pour perdre à la maison devant le Nigéria (2-3). L’Afrique du Sud a mené (2-0) face à l’Argentine pour terminer sur un score nul (2-2).
Il y a eu pas mal de « remontadas ».
Les occasions ratées sont un poids lourd
On a vu peu d’équipes ayant eu beaucoup d’occasions ratées, réussir quand même à gagner le match. Souvent, elles perdent la rencontre, soit pour s’être éreintées sans réussite, soit par pure maladresse.
Un but sera peut-être suffisant. Il faudra être efficace.
Peu d’équipes ont assuré
A part l’Espagne, l’Angleterre et le Japon, peu d’équipes ont réalisé un parcours idéal. Et encore pour l’Angleterre avec deux contenus mitigés mais qualifiés.
C’est dans cette réalité du moment que le France-Brésil se jouera demain.
William Commegrain Lesfeminines.fr