La VAR de 2019 nous en avait donné le goût ; celle de 2023 nous le confirme ! Avec la VAR, il n’y a pas eu un match sans pénalty !
1er match – Pénalty : Nouvelle-Zélande – Norvège
Pour la première rencontre de la compétition entre la Nouvelle-Zélande et la Norvège, il faut l’intervention de la VAR pour que l’arbitre japonaise, Yoshimi Yamashita, confirme la décision d’un pénalty (90′) sur une main de HANSEN Tuva, dite involontaire dans le passé.
L’expérimentée Pia Percival (34 ans), joueuse de Tottenham, fera un plat du pays pleine transversale et laissera « les football ferns » vivre le début de l’enfer avec ses quelques minutes du temps additionnel que l’arbitre avait rajouté. La marque ne changera pas et la Nouvelle-Zélande pourra fêter sa première victoire dans une Coupe du Monde.
2e match – Pénalty : Australie – Irlande
Une heure plus tard, le second pays hôte, l’Australie reçoit la farouche Irlande au caractère bien formé d’une Katie Mc Cabe. devant 75784 spectateurs, les Matildas butent et se frottent au caractère irlandais. La brésilienne Edina Aves Batista décidera d’un pénalty heureux à la 52′, que la capitaine Catley transformera, faisant ainsi la victoire australienne et celle de l’Océanie.
Un peu moins de 80.000 personnes voyant ce doigt pointé sur ce petit point qui donne tant de rêves à construire pour les uns ou à détruire pour les autres.
3e match – Pénalty Nigéria Canada
La canadienne Christine Sinclair est dans la surface. Du haut de ses quarante ans, elle a voyagé dans les compétitions et sait la difficulté de marquer les premiers points. Comme lors des jeux Olympiques, son équipe est solide mais le résultat n’arrive toujours pas. Tout va donc se faire au détail.
Le détail c’est ce pied qui la touche quand elle est dans la surface. Son adversaire est en retard. C’est flagrant. Elle va se laisser tomber et l’arbitre devant la situation et peut-être la renommée, ira consulter l’écran de la VAR qui lui a confirmé, à l’avance, le problème.
Elle siffle le pénalty pour voir Christine Sinclair, meilleure buteuse mondial en activité, s’élancer. Sinclair le dit : le but le plus important qu’elle ait marqué, c’était le pénalty face à la Chine pour le premier match au Canada de la Coupe du Monde qu’elle organisait en 2015. Il était entré.
Là, Nnadozie va le sortir en deux fois. Sinclair s’effondre. C’est trois poinst qui s’envole et trois points dans un groupe comme celui-là, c’est beaucoup et peut-être trop !
4e match : Pénalty pour la Suisse contre Les Philippines.
La Suisse prend son temp dans cette affaire. Elle joue sur les deux côtés sans que rien ne passe vraiment. Sauf une fois, la balle se terre dans la surface du pays aux sept mille îles. Elle ne veut pas s’en échapper. Ce sont les pieds de Sow, l’ex du Paris FC qui se bat pour la conserver. SOn contrôle s’échappe. Elle se jette pour rencontrer en face, le pied maladroit d’une défenseur qui avait mis son coeur pour envoyer un exocet de défense. Elle va percuter le tibia, la joueuse suisse roule.
L’arbitre est appelée par la VAR. Elle regarde. Signale le pénalty en ordonnant comme une romaine, la sanction d’un ton royal, à l’évidence, travaillé à l’entraînement.
Ramona Bachman s’empare du ballon. Elle a du ballon la joueuse du Paris Saint Germain. ELle attend le départ de on adversaire et plante un tir bien senti de l’autre côté. Le but est mis. La Suisse même (1-0). Elle finira la rencontre à deux. Assez pour prendre la première place du groupe A.
5e match – encore pénalty pour l’Espagne !
Et voilà, la série continu. L’Espagne bénéfice d’un pénalty. Une faute franche sous les yeux de l’arbitre néo-zélandaise Casey Reibelt (NZ). Point de pénalty. Jennifer Hermoso est au tir. Une bonne joueuse qui rate totalement son geste. Trop visible, trop haut, trop simple. La Gardienne costaricane sort ce quatrième but potentiel et la partie restera sur le score de (3-0) pour l’Espagne.
Cinq matches, cinq pénaltys. Deux décidés par l’arbitre, trois sur appel de la VAR.
Seulement deux réussis sur trois ! Cela c’est la surprise.
William Commegrain Lesfeminines.fr