Les 1/8e de finale de la Coupe de France féminine se sont diffusés sur différents supports : le site fff.tv pour les rencontres entre équipe de D1FArkema, à l’exception de Soyaux-Reims (0-2). Des facebooks, un site youtube.
La question de la diffusion se pose sur les réseaux sociaux. Comme à chaque fois, la comparaison avec les hommes justifie la colère. À aucun moment, visiblement, on ne laissera le football féminin vivre sa vie !
On ne cherchant qu’à lui donner tous les avantages acquis, dans le temps, du football masculin. Ce football n’existe dans les réseaux sociaux que pour entendre comparaison, avec le football masculin. Cela gémit à chaque tweet ! Comment attirer avec cela ?
À cet égard, on oublie que le football féminin doit se créer son identité.
C’est la valeur identitaire du produit qui attire les gens. La NWSL est en train de le créer. Pour cela, il faut prendre des risques, savoir attendre et donner la parole à des talents.
En France, le développement du football féminin n’est passé que par des ambitions personnelles très marquées sur une autoroute où il fallait suivre le football masculin. Ce raisonnement a été la seule ardeur : avoir de l’argent ou du pouvoir. Pour le reste, on verra.
C’est dommage, mais les françaises ont créé ce qu’elles voulaient créer. Pour l’instant, un manque d’identité flagrant, avec cependant de l’argent et du pouvoir. Quand tu te souviens du talent qu’il y avait, tu restes coi !
Les 1/8e, saison 2022-2023
Fleury a assuré une présence dans le premier tiers du championnat d’élite avec un (2-0) sur le Havre, sur des réalisations de la polonaise KAMCZYK (45′) suivie la confirmation par sa capitaine Léa Le Garrec (66′). Deux joueuses qui représentent l’histoire récente du club de l’Essonne, habituelles réalisatrices de leurs performances.
Du côté de l’Olympique Lyonnais, Montpellier, 3e du championnat n’a rien pu faire contre les championnes d’europe, vainqueures (2-0) avec des réalisations de l’allemande Maroszan (19′), élue meilleure joueuse du championnat trois fois de suite dans les récentes dernières années, revenue au jeu après une longue blessure. Le second but a été l’œuvre de Delphine Cascarino (67′), celle qui a 26 ans, n’a jamais quitté les rives du Rhône depuis son entrée dans le football professionnel.
Le Paris Saint Germain pourrait s’appeler le Diani Paris Saint Germain avec le doublé de la vitryote, habituelle « habituée » à recevoir le soin d’un pénalty (48′, 0-1) et sachant les réaliser comme terminer le score, même face aux défenses les plus concentrées, en cours de rencontre. Là en fin, puisque buteuse dans le jeu à la 89′; (0-2). Dijon a tenu une mi-temps, sans possibilité d’aller plus loin dans la performance.
Reims l’a emporté durant le second acte, comme pour les autres rencontres. L’esprit de la Coupe de france où tout est possible même l’impossible ne peut en être que la raison. Rachel Corboz a ouvert le score à l’extérieur à la 44′, puis le second est venu en toute fin de rencontre (85′).
Bordeaux l’a emporté face à Mets (3-0), à voir sur le You Tube des Girondins de Bordeaux et la seconde opposition entre une équipe de D1F et une de D2F a vu l’exploit de la journée puisque l’Olympique de Marseille l’a emporté (2-2, 6 tab à 5) contre l’EA guingamp, mettant fin à une série de victoires du club breton en championnat.
Les deux scores de ce tour ont été l’œuvre de Thonon-Evian à l’extérieur sur Lens (0-5) et la réussite de Nantes sur le RC cannes (6-1).
William Commegrain Lesfeminines.fr
Sont qualifiés : l’Olympique Lyonnais (15 titres), le Paris Saint Germain (3 titres), FC Fleury 91, Stade de Reims, Bordeaux pour les équipes de d1FArkema et l’Olympique de Marseille (D2F), Thonon-Evian (D2F) et le FC Nantes (D2F).