Le Paris Saint Germain prend forme. Sur le tard, mais mieux vaut tard que jamais.
Les dossiers étaient chauds. Il sont été servis à bonne température aux supporters parisiens et fans de la D1F Arkema.
Kheira Hamraoui, sortie de l’ombre au Paris Saint Germain en 2012-2016, bénéficiant sans le savoir à la signature, de la transformation du club en section exclusivement professionnelle revient avec une autre aura, pour deux nouvelles saisons sous les couleurs parisiennes (2023).
Joueuse de champ taillée (179), ce qui en fait une des plus grande dans ce secteur de jeu au niveau européen, elle a fait un séjour mitigé à l’Olympique Lyonnais (2016-2018), peu utilisée mais titrée championne de France, Coupe de France et Coupe d’Europe. C’est surtout au FC Barcelona qu’elle a pris une dimension exceptionnelle. Plus peut-être dans l’image que dans le jeu qu’elle a partagé en 2021, dans un groupe qui lui a donné les trois titres, Championne d’Espagne, Coupe et Coupe d’Europe (2021).
Elle vient au PSG pour donner des regrets à Corinne Diacre de ne pas la sélectionner et essayer de lui faire changer d’avis. Dans ce cadre, elle rend service au PSG car quel meilleur argument que de renouveler le titre en championnat et prendre la Coupe d’Europe. Si cet objectif est atteint, elle sera la lumière du football féminin français en 2023.
Un football qui manque de stars.
Aminata Diallo prolonge dans un autre registre, mais tout aussi important. En fait elles sont complémentaires. Si Kheira s’épanouit dans la lumière, Aminata aime l’ombre. C’est une guerrière qui n’a pas eu peur de partir aux USA faute de temps de jeu comme d’être prêtée à l’Atletico Madrid en 2020. Elle a un tempérament masculin qui pourrait plaire à Didier Olé Nicolle, le nouveau coach du PSG féminin, en recherche certainement de points d’attaches et de compréhension dans ce football qu’il ne connait pas.
Deux bonne recrues, validées et attendues.
Le Paris Saint Germain prend forme.
Sur le tard, mais mieux vaut tard que jamais.
William Commegrain Lesféminines.fr