Selon Le Parisien, le Comex validerait la montée de l’Olympique de Marseille en D1F. Une solution qui laisserait l’ASSE à l’échelon inférieur.
Rappel
La situation est simple : en raison de la pandémie de la Covid, le championnat de D2F s’est arrêté à la 6e journée, sans être repris. En conséquence, le Comex a décidé qu’exceptionnellement, aucune montée ne serait faite à l’échelon supérieur.
D’un autre côté, le championnat de D1F s’étant réalisé dans sa totalité, soit vingt-deux journées, le règlement devrait faire descendre le GPSO Issy 92 (11e, 10 points) et le club normand du HAC (12e, 8 points).
La situation devient compliquée puisque le championnat français est calibré pour douze équipes. Sur le plan réglementaire, comme médiatique (droits TV) et organisationnel (calendrier). Enfin, au niveau du cadre décisionnel, le Président Noël Le Graët est un fervent supporter de l’application stricte du règlement. L’ASSE a appris à le connaître, se voyant refuser la montée pour la saison 2019-2020 à 0.4 points près.
L’application des textes impose que si un club montant refuse la montée, l’avant-dernier du championnat féminin reste au niveau supérieur. Le GPSO Issy 92 est donc maintenu en D1FArkema. Enfin, dans la même lignée, s’il manque un douzième club, il faut aller chercher l’avant-dernier du championnat de la saison passée (11e) et lui proposer de revenir en D1F. Cela concerne l’Olympique de Marseille (11e avec 6 points) devant le FC Metz (12e avec 2 points).
Dans tous les cas, le douzième descend. En l’occurrence, le Havre devrait être en D2F.
L’Olympique de Marseille, candidat réglementaire.
Juridiquement et règlementairement, l’OM devrait donc être le douzième manquant au calendrier de la D1F ARkema.
Christophe Parra, coach depuis 2012 de la section féminine, renouvelé pour la saison suivante, pourrait écrire un livre sur son aventure féminine. Meilleur coach, la saison de son arrivée en D1F, descendu la saison suivante. Remonté dans la foulée. Descendu encore et maintenant, convoqué pour être dans l’ascenseur de la montée.
L’affaire sera compliquée sur le plan sportif même si le club phocéen se dit près. Le FC Metz, habitué à ce système, d’autres clubs les saisons précédentes, sont souvent redescendus après des montées. Le GPSO Issy 92 et le HAC ont confirmé la statistique cette saison. Montées de D2F féminine alors que le championnat avait été arrêté à la 16e journée. Avant-dernier et dernier de la saison suivante.
L’émotion de l’ASSE
Saint-Etienne est descendu en D2F à la fin de la saison 2017, ayant en travers de la gorge la prestation du PSG qui recevait les bordelaises. Menant (0-2) puis terminant la rencontre (2-2), Bordeaux pour sa première saison se maintenait en D1F (+1). Le coach de Saint-Etienne n’en revenait pas que le PSG n’ait pas remporté cette victoire facile qui l’attendait.
Depuis, les stéphanoises sont à portée de la montée. Second la saison suivante en 2018 derrière Dijon. Encore une fois second en 2019 à 1 point de l’OM ! A égalité avec le HAC en 2019-2020, mais éliminé de la montée pour un calcul scientifique et réglementaire faisant une différence de 0.4 points entre les deux clubs malgré une victoire sportive nette des stéphanoises sur le HAC en championnat (4-1).
Et coup du sort, premier en 2021 … sur les six premières journées et malheureusement dernières journées du championnat.
Bilan
Vous l’avez compris. Sportivement la 12e place serait pour l’ASSE. Réglementairement, elle pourrait revenir à l’Olympique de Marseille.
Décision attendue du Comex.
Dans les deux cas, la montée n’est pas une facilité. Le maintien est une véritable difficulté.
William Commegrain Lesfeminines.fr