Soyaux-Charente. Julie Gayet, La compagne de François Hollande, marraine du dernier club exclusivement féminin, passionnée de football et productrice du documentaire sur la performance de l’OL féminin.
1 Septembre 2020
Auteur : William Commegrain
People. Julie Gayet, productrice du documentaire « Lesjoueuses. Pas là pour Danser ! » sur la performance lyonnaise, compagne de l’ex-président de la République François Hollande, devient la marraine de l’équipe féminine de Soyaux-Charente.
Un instant d’équilibre qui fait du bien. Julie Gayet, passionnée de football et impliquée dans la médiatisation du football féminin avait tiré fort sur une corde symbolique représentant la richesse du football féminin, en s’occupant exclusivement du parcours de l’Olympique Lyonnais.
Un OL au féminin, au firmament de cette pratique avec 14 titres consécutifs sur le plan national ; huit Coupes de France, série commencée en 2012 et surtout sept Coupes d’Europe dont 5 consécutives est bien loin du standard du football féminin, fort d’un budget proche de celui d’une L2 masculine à l’objectif d’une montée en L1.
Un OL au féminin, sans besoin spécifique d’une autre lumière.
Sauf à la considérer comme une performance incroyable dans sa pratique sportive. Passant devant l’école allemande, leader européen, en 2011 pour ne plus être rattrapé.
Réagissant devant la difficulté lorsqu’elles disparaissent d’une finale qu’elles ne quitteront plus ensuite en 2014 et 2015. Une période sans Europe de trois ans si on y intègre la perte du titre en finale 2013 face à Wolfsburg.
Une mise en lumière sportive méritée pour ensuite constater, résultats concrets inscrits dans l’histoire, les victoires difficiles mais réelles des joueuses de l’OL en finale 2016, 2017 et 2018. Toutes après des prolongations et les deux premières, terminées aux tirs au but. Puis cette fameuse manita fait de la domination sur Barcelone (4-1) et Wolfsburg (2-1).
Effectivement, « les lyonnaises ne sont pas là pour danser ». Et elles l’ont montré et démontré. Le titre du documentaire « Les joueuses. #Pas là pour danser » est plein de vérités.
Sauf qu’elles ne sont pas les seules dans une D1FArkema qui démarre ce 5 septembre 2020 avec une nouvelle particularité, innovation concurrentielle du championnat de l’élite française : personne n’est capable de citer les deux clubs qui descendront en fin de saison prochaine.
Les candidats à ce fil rouge sont potentiellement nombreux du simple fait que tous ont travaillé pour un maintien qui s’échappera peut-être au son de la malchance quand auparavant, le niveau était déjà l’indicateur contre lesquels les équipes montantes ne pouvaient rien (FC Metz, Issy FF, OM, etc..)
En devant marraine de Soyaux Charentes, associé à un passage en avant-première du documentaire au Festival d’Angoulème, Julie Gayet devient marraine du seul club exclusivement féminin de la D1FArkema, quand lors des saisons pré-2010, ce championnat comptait des noms fleurant bon la campagne : Nord-Allier, Saint-Brieuc, Condé, Vendenheim.
Une transformation qui a traversé les frontières, puisqu’en Bundesliga FlyAlarm, le FFC Frankfurt, quatre fois championnes d’Europe a été intégré par le club professionnel de l’Eintracht Franckfort et que le FC Turbine Potsdam, s’est associé avec le Herta Berlin pour améliorer leur performance marketing et commerciale.
A l’évidence, Soyaux Charentes, dans le cadre de sa nouvelle structure juridique capitalistique, a besoin d’une exposition identitaire légitime en tant que dernier club exclusivement féminin au même titre que l’OL mérité les lumières des médias, fort d’une performance sportive inédite en cours d’écriture, si on regarde les résultats et les compétences de l’effectif lyonnais.
William Commegrain Lesfeminines.fr
Julie Gayet, productrice Rouge International, marraine de Soyaux-Charente
Photographie @Soyaux Charente